Le Journal de Montreal

Une vie privée loin des caméras

- Kevin Dubé kevin.dube @quebecorme­dia.com

L’arrivée d’Alexis Lafrenière à Rimouski a créé un engouement évident, autant chez les partisans de l’Océanic que chez les médias à travers le Canada. Si cette attention a quelque peu diminué depuis le début de la saison, l’organisati­on rimouskois­e continue de filtrer les demandes afin de protéger la jeune sensation.

L’Océanic a d’ailleurs engagé une nouvelle directrice des communicat­ions et du marketing cette saison, Sarah Leblond, notamment pour aider à gérer les demandes d’entrevues avec Alexis Lafrenière.

Et dès le départ, il a été clair que l’organisati­on n’ouvrirait pas les portes de la vie privée du jeune hockeyeur aux médias. Lors de la visite du Journal à Rimouski la semaine dernière, nous avons fait la demande de nous entretenir avec la famille d’accueil de Lafrenière, ce à quoi l’Océanic a respectueu­sement décliné.

« Plusieurs médias nous ont demandé de parler à la famille d’accueil et on ne veut pas aller là. Alexis vient d’avoir 16 ans et il y a déjà beaucoup de pression autour de lui. On a créé des limites par rapport à sa vie privée, car il ne faut pas oublier qu’il est encore au secondaire et qu’il a beaucoup d’obligation­s à gérer. On veut qu’il s’habitue d’abord et avant tout à ce rythme de vie là », a expliqué Sarah Leblond au Journal.

PAS DE TRAITEMENT DE FAVEUR

En 2015, quand Joe Veleno était arrivé à Saint-Jean, une affiche à son effigie avait été installée à l’aéroport de la ville sur laquelle il était inscrit : « The Face of history » (le visage de l’histoire).

À Rimouski, il n’en est rien. Tous les joueurs ont une affiche de même grandeur à travers le Colisée Financière Sun Life, car Alexis Lafrenière n’est pas traité différemme­nt des autres joueurs.

L’équipe tente également de répartir le plus équitablem­ent possible les objets promotionn­els.

« Il y a beaucoup de demandes pour des chandails d’Alexis, mais on essaie de tempérer ça. C’est un couteau à double tranchant, car on en vend plus, mais on ne veut pas non plus créer une boutique Alexis Lafrenière », explique-t-elle.

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