Pourquoi toujours les Chinois ?
Que ne ferait-on pas pour une érection ? Pour ses effets soi-disant ragaillardissant, de riches Chinois paient un prix d’or pour de la poudre de corne de rhinocéros ou d’éléphants.
Bien que les peaux d’ours polaire vendues par nos « fourreurs » à ce pays ne soient pas en soi des aphrodisiaques, gageons qu’elles servent de matelas pour des positions douteuses dans des garçonnières de luxe à Pékin ou Shanghai.
Avec son président tout-puissant Xi Jingpin qui préconise l’utilisation de la médecine traditionnelle chinoise jusque dans les hôpitaux publics (si j’en crois le magazine The Economist), le futur pays le plus puissant du monde fera la fortune des braconniers… et presque le quart des ingrédients requis par cette médecine vieille de 2500 ans se retrouve sur des listes d’espèces animales et végétales en danger !
GÉNOCIDE
Les grands réseaux de braconniers responsables de la chasse à l’éléphant ou au rhinocéros savent que d’ici peu, cette denrée se fera rare, très rare. Certains, apparemment, empilent des stocks d’ivoire pour en vendre plus tard, lorsque les prix se seront exorbités en raison de la rareté.
Convaincus de la disparition prochaine de certaines espèces, loin de ralentir leurs activités, les barbares redoublent d’efforts pour chasser le plus de bêtes possible avant leur extinction. Puisque le génocide a lieu, profitons-en !
TENTATION
La réussite chinoise et sa horde de nouveaux riches quétaines, affamée de soupe d’ailerons de requins, et prêts à payer de 20 000 $ à 50 000 $ par peau d’ours va réveiller chez nous de vieux souvenirs. Jadis, ce fut l’Europe qui acheta nos fourrures, surtout de castor. Maintenant, c’est la Chine…
Ça tombe bien : le Canada a la stupidité unique au monde de permettre la chasse à l’ours à certains endroits. Plusieurs autochtones pourvus du droit ancestral de chasser l’ours pour leur subsistance seront tentés de contribuer… pour toucher une petite fraction du prix.