Le Journal de Montreal

François Bellefeuil­le bientôt en tournée

- CAROLINE VIGEANT

François Bellefeuil­le était on ne peut plus fier de présenter hier le titre de son second one-man-show, inspiré de son fils de deux ans, Milo. Des mots que tout papa rêverait sûrement entendre sortir de la bouche de son enfant à son sujet : L’homme le plus fort au monde.

« Je sais qu’à partir de maintenant, ça va juste se dégrader jusqu’à l’adolescenc­e, je suis au summum de l’appréciati­on de mon fils », a plaisanté l’humoriste.

S’il est avare de détails quant aux thématique­s abordées dans son prochain effort en tournée à partir de janvier 2018 – « il faut que j’en garde pour ceux qui vont payer un ticket pour venir me voir » –, il révèle en revanche que les propos de son personnage sont fortement teintés de sa vie privée, de sa nouvelle réalité de père de deux enfants – la petite Dali ayant agrandi le nid familial depuis le printemps dernier –, de ses propres souvenirs d’enfance, de même que de tous « sujets chauds, comme les courges, le fromage, les bonnes manières, les jeans, les bibelots et l’araignée banane ».

DU VRAI AU DRÔLE

« C’est un show très personnel. Je me suis basé sur tout ce que je vis en ce moment. Comme un peintre qui va prendre ses émotions, puis en faire quelque chose de beau ou quelque chose de drôle. »

Bien que tout ne soit pas vrai sur scène, des dessins qu’il a lui-même réalisés à l’âge de huit ans occuperont un segment du spectacle. Un moment qui a fait ses preuves en rodage, assure-t-il.

Par ailleurs, son personnage, toujours aussi échevelé, continuera de se mettre en rogne, tout en démontrant « son côté calme, en contrôle de lui-même ».

« Je maîtrise mieux l’énergie sur scène, a-t-il confié. Je pense que ça s’écoute encore mieux. Comme dans une très bonne toune rock avec de l’énergie, ça ne peut pas être tout un solo de guitare. J’ai l’impression que j’ai appris mon métier dans le plaisir de mon premier one-man-show, mais que là, je suis en maîtrise. »

SANTÉ MENTALE

Récemment, François Bellefeuil­le s’était livré avec émotion au sujet de son père qui a souffert de schizophré­nie à La vraie nature, diffusée sur les ondes de TVA. Une maladie qui l’a profondéme­nt marqué. D’où l’annonce d’une série de sept spectacles, du 8 au 20 janvier à la Maison des arts de Laval, offerte au profit des Impatients, un organisme qui vient en aide aux gens atteints de problèmes de santé mentale.

François Bellefeuil­le cosigne la mise en scène de son Plus fort au monde avec Marie-Christine Lachance, et les textes avec son complice de longue date, Olivier Thivierge, de même qu’avec Olivier Cohen.

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François Bellefeuil­le

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