LES ASTROS AU FIRMAMENT
Pour la première fois de leur histoire, ils remportent la Série mondiale
AGENCE QMI | Les Astros de Houston sont champions : ils ont remporté la Série mondiale, hier soir à Los Angeles, à la suite d’une victoire de 5 à 1 face aux Dodgers.
Il s’agit d’une première conquête dans l’histoire de l’organisation de Houston, qui a fait son entrée dans le baseball majeur en 1962 sous le nom des Colt .45s.
Les Astros ont entamé le septième et ultime match en force avec deux points dès leur premier tour au bâton. En début de deuxième manche, ils ont ajouté trois points supplémentaires, dont deux sur une longue balle de George Springer. Il s’agissait d’un cinquième circuit pour Springer dans cette Série mondiale.
DARVISH MALMENÉ
Le partant des Dodgers, Yu Darvish, a quitté la rencontre après avoir cédé cinq points, dont quatre mérités, en seulement une manche et deux tiers. De l’avis de plusieurs observateurs, le gérant des Dodgers Dave Roberts aurait visiblement dû le retirer du match un peu plus tôt.
Utilisé en relève pendant la partie, Clayton Kershaw n’a cédé aucun point en quatre manches.
Au bout du compte, il aurait été difficile pour les Dodgers de l’emporter en inscrivant un seul point.
Les lanceurs des Astros Lance McCullers fils, Brad Peacock, Francisco Liriano, Chris Devenski et Charlie Morton ont jumelé leurs efforts pour limiter les dégâts face aux Dodgers.
Au monticule pour débuter la rencontre, McCullers fils a oeuvré pendant deux manches et un tiers. Il n’a accordé aucun point, mais les Dodgers menaçaient quand Peacock est venu en relève. McCullers fils venait alors d’atteindre un quatrième frappeur dans cette partie.
Crédité de la victoire, Morton a conclu la partie sur la butte en lançant quatre manches.
LES EXCUSES DE GURRIEL
À son tour au bâton, dès la première manche du match, Yuli Gurriel a salué Darvish en retirant son casque. Il s’agissait là, hors de tout doute, d’excuses de la part du joueur d’avant-champ des Astros pour avoir posé un geste raciste à l’endroit du Japonais plus tôt dans la série.
Gurriel avait tiré ses paupières vers l’arrière et prononcé le mot chinito (petit Chinois) en désignant l’artilleur japonais des Dodgers après avoir frappé un coup sûr aux dépens de Darvish lors de la troisième rencontre du championnat du baseball majeur.
Le Cubain a pu compléter la Série mondiale, mais il a été suspendu cinq matchs à compter de la saison prochaine.
D’ici là, pendant que Gurriel fait la fête, Darvish risque de trouver l’hiver plutôt long… tout comme Roberts, malheureux gérant des Dodgers.