Récompenser la médiocrité
D’abord, l’Université d’Édimbourg décerne un doctorat honorifique à Justin Trudeau. Maintenant, le Musée Grévin honore le premier ministre en figeant son image dans la cire. Quand une société s’entiche d’une coquille vide et qu’elle récompense le superficiel, nul doute qu’elle a urgemment besoin de calibrer sa boussole morale !
AMATEURISME
Le premier ministre n’a ni le sens de l’honneur, ni celui des responsabilités, ni même un ersatz du sens du leadership. Aussitôt élu, il brise ses promesses phares, soit revoir le mode de scrutin et maintenir un déficit inférieur à 10 milliards $. De tous les premiers ministres ayant gouverné en période de paix et de croissance, Justin Trudeau est même celui qui a le plus endetté le Canada. Il a sottement fait l’éloge de Fidel Castro, et a trahi notamment les chrétiens d’Orient en refusant une motion qualifiant de génocide les atrocités commises par l’État islamique. Il a refilé aux contribuables une facture de 215 398 $ pour des vacances familiales sur l’île de l’Aga Kahn, mais a refusé de secourir à temps les Canadiens piégés dans les Caraïbes lors du passage d’Irma.
En ce qui concerne sa politique d’immigration, la légalisation du cannabis, la gestion des dossiers Netflix, Phénix et Omar Kadher, et la renégociation de l’ALENA, l’amateurisme du gouvernement Trudeau est ahurissant.
SUPERMAN ?!
Qu’est-ce qui lui vaut donc tant d’honneurs à M. Trudeau ? Certes, il a le sens de l’humour, de la fête et des autoportraits. Il porte des chaussettes enfantines, se montre irrévérencieux envers l’institution qu’il représente en portant un déguisement de Superman au Parlement, et affiche fièrement sa désinvolture en participant à presque tous les défilés, festivals et autres célébrations.
Justin Trudeau n’agit pas en premier ministre, mais en bouffon. Malgré tout, il reçoit tous les honneurs. Quand une société vénère la médiocrité, quand la consécration précède l’action, son déclin n’est-il pas imminent ?