La mère de Joanie défend sa fille
Occupation Double Bali
Guylaine Gaudreault a été saisie d’inquiétude quand sa fille Joanie lui a annoncé qu’elle participait à Occupation Double Bali. Avoir su comment les choses allaient se passer, elle aurait tout fait pour l’en dissuader.
Jointe au téléphone, Mme Gaudreault qualifie d’« injuste » le montage de l’émission produite par Productions J et diffusée par V. « Si ma fille n’était pas là, il n’y aurait pas de show. Tout est axé sur elle. Mais on montre seulement le mauvais côté des gens. »
« DES PIONS »
Depuis le premier épisode, les frasques de Joanie polarisent. Au coeur d’un triangle amoureux, la jeune femme de 26 ans enflamme les réseaux sociaux avec son caractère bouillant. Mais depuis quelque temps, le discours des internautes s’est envenimé, notamment en raison d’images présentées à OD La nuit, sur lesquelles on pouvait entendre la diplômée en psychologie employer le mot « nègre ». Ses envolées verbales contre les nouvelles candidates ont mis le feu aux poudres. Tellement, qu’une pétition demandant à Productions J son départ a récolté plus de 7500 signatures sur change.org.
Pour Guylaine Gaudreault, c’est la goutte qui a fait déborder le vase. « Ça n’a pas d’allure ! C’est du montage, c’est des cotes d’écoute, c’est un jeu, c’est une téléréalité… Les candidats sont des pions qu’on déplace comme on veut pour attirer des téléspectateurs. »
« UNE FILLE INTELLIGENTE »
En entrevue au Journal, Mme Gaudreault révèle que Joanie souffre d’un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité, qu’elle ne prend pas de médicaments, mais qu’elle suit une thérapie. « Joanie, c’est une personne impulsive et intense. Avec elle, c’est tout blanc ou tout noir… jamais gris. C’est aussi une fille intelligente ; ce n’est pas une folle, comme disent les gens. »
Mme Gaudreault affirme avoir été attristée de voir la méchanceté de certains commentaires sur Twitter et Facebook. « On m’a dit que c’était un déchet et que j’avais dû lui cogner la tête contre un mur quand elle était petite. Ça fait mal, lire ça. »