Victor Mete sera moins utilisé
Camp de perfectionnement du Canadien, camp d’orientation d’Équipe Canada junior, camp des recrues, camp d’entraînement et 16 matchs de saison régulière. Non, Victor Mete n’a pas chômé depuis le début de juillet.
Lorsque les vétérans du Tricolore se sont présentés au tournoi de golf lançant officiellement les activités de l’équipe, le 11 septembre, il y avait déjà presque deux mois et demi que l’Ontarien de 19 ans disputait du hockey de haut niveau.
Conscient de cette réalité, Claude Julien a annoncé, après la victoire de 3 à 2 face aux Golden Knights, que son défenseur recrue verrait sa charge de travail diminuer. Un luxe qu’il peut se permettre en raison du jeu plus solide de Jordie Benn et, à plus petite échelle, de Joe Morrow.
TOUJOURS EN PLEINE FORME
Mis au parfum du plan de son entraîneur, Mete a convenu qu’il s’agissait d’une décision légitime.
« Il y a une raison derrière cette décision. Assurément, ils savent ce qu’il y a de mieux pour moi », a-t-il indiqué au terme de l’entraînement de l’équipe.
S’il accepte aussi facilement la direction que souhaite prendre Julien, c’est qu’il est conscient de la chance qu’il a d’être toujours à Montréal. Habituellement, les hockeyeurs de son âge sont retournés à leur équipe junior.
« J’aimerais jouer le plus souvent possible, mais je ne peux pas me plaindre. Je suis encore ici [dans la LNH] et je joue encore », a déclaré Mete, qui a pris part à tous les matchs de l’équipe.
Néanmoins, il assure ne pas encore ressentir la fatigue accumulée par l’intensité des derniers mois. Il faut dire qu’à 19 ans, on a plus de vigueur.
« Ça ne m’a pas encore frappé. Je me sens bien. Je vais continuer de suivre la vague et espérer que j’aurai l’occasion de jouer le plus possible. »
RESTER CONCENTRÉ
Il faut dire qu’avec les Knights de London, il était habitué de passer de nombreuses minutes sur la patinoire. Il avoue qu’une utilisation plus restreinte nécessite une période d’adaptation.
« C’est plus difficile, car tu ne sais jamais quand tu embarqueras sur la patinoire. Ton niveau de concentration doit rester le même pour t’assurer d’effectuer les bons jeux une fois dans l’action. »
En fait, il est probable que Julien a préféré prévenir plutôt que guérir. Et le jeune peut se rassurer. Il ne devrait pas trop connaître de soirées aussi peu occupées que celle de mardi.
« On veut gérer le temps d’utilisation de la meilleure façon possible. Je reconnais que huit minutes, c’est peut-être un peu trop bas », a admis Julien.