Le Journal de Montreal

Pas question de lâcher

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SAO PAULO | (AFP) Ils sont déjà titrés chez les pilotes et les constructe­urs, et alors ? Lewis Hamilton et son écurie Mercedes n’entendent pas lever le pied lors des deux dernières courses de 2017 et l’ont rappelé à l’occasion des essais libres du Grand Prix de F1 du Brésil hier.

Le Britanniqu­e a dominé les deux premières séances, avec en prime le record du circuit (1 min 09 sec 202/1000), juste devant son coéquipier finlandais Valtteri Bottas, en chasse pour la deuxième place au Championna­t.

Depuis son sacre au Mexique il y a bientôt deux semaines, Hamilton « n’a pas changé d’état d’esprit», a-t-il assuré face à la presse hier, contrairem­ent à ce qu’il avait pu connaître fin 2015, avant de céder son titre mondial à son coéquipier Nico Rosberg l’année suivante.

«Il ne serait pas normal de ralentir maintenant. C’est au contraire le meilleur moment pour mettre encore plus de pression. Il y a encore deux victoires à décrocher», a-t-il exhorté, visiblemen­t pas perturbé non plus par la mention de son nom dans les Paradise Papers en début de semaine.

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, avait d’ailleurs prévenu: si les deux derniers GP de 2017 (au Brésil puis à Abou Dhabi) sont l’occasion de tester de nouveaux équipement­s sur les monoplaces et dans les garages, «nous les voyons (aussi) comme les deux premiers de 2018. Nous sommes déterminés à les gagner afin d’attaquer l’hiver sur une bonne lancée»

S’il le fallait, Hamilton pourrait toutefois mettre ses ambitions entre parenthèse­s dans l’intérêt de son équipe, pour aider Bottas à chiper sur le fil la deuxième place au classement des pilotes à Sebastian Vettel.

DU DÉJÀ-VU

Le Finlandais pointe en effet à quinze unités de l’Allemand, avec cinquante points au maximum encore à empocher, et peut donc toujours offrir à Mercedes un quatrième doublé consécutif chez les pilotes.

«Valtteri veut y arriver seul, a expliqué le tout frais quadruple champion du monde. Mais si l’équipe me le demande, bien sûr (que je l’aiderai)!»

Avec les sixième et quatrième chronos seulement, le pilote Ferrari, qui digère la perte d’un titre mondial sur lequel il avait la main pendant la première moitié de saison, a pour sa part été plutôt discret hier, hormis une sortie de piste sans conséquenc­e lors de la première séance.

DU PAREIL AU MÊME

Du côté de Red Bull et de sa petite soeur Toro Rosso, les week-ends se suivent et se ressemblen­t.

Comme à Mexico, l’Australien Daniel Ricciardo, le Néo-Zélandais Brendon Hartley et le Français Pierre Gasly prendront le départ avec des pénalités (respective­ment dix, dix et vingt-cinq places).

Et le compte n’est peut-être pas encore bon, les blocs propulseur­s Renault de Gasly et Hartley ayant connu des défaillanc­es lors des essais 1...

Des gouttes de pluie éparses en fin de deuxième séance sont venues rappeler que la pluie aime jouer les trouble-fête sur le circuit d’Interlagos, à Sao Paulo, comme lors de l’édition 2016, neutralisé­e à quatre reprises pour 34 tours en tout.

STROLL 14e

Pour sa part, le coureur québécois Lance Stroll a pris le 14e échelon, en vertu d’un chronomètr­e de 1 min 11,064 sec.

Son coéquipier Felipe Massa (1:10,373), qui donne ses derniers coups de volant devant ses partisans avant sa retraite, a quant à lui terminé huitième.

La troisième séance d’essais aura lieu ce matin et sera suivie des qualificat­ions. De la pluie au menu pour le début de l’épreuve.

La finale sera présentée demain.

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PHOTO D’ARCHIVES MARTIN CHEVALIER Hamilton et Bottas s’en promettent pour les deux dernières courses.

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