Aussant appelle à l’engagement citoyen
Avec La fin des exils, Jean-Martin Aussant fait paraître un essai qui se lit comme le manifeste d’un ex-politicien tenté par un retour en politique active.
« S’il est une chose que son départ devrait amener, c’est la fin des exils », lançait Jean-Martin Aussant lors des funérailles de Jacques Parizeau, en évoquant autant les exils géographiques qu’intellectuels.
Cette petite formule, qui a fait mouche, est la base d’un essai lancé aujourd’hui par l’ex-député péquiste et fondateur d’Option nationale.
« C’est un peu un appel à l’implication sur tous les plans », explique Jean-Martin Aussant.
Celui qui est devenu directeur général du Chantier de l’économie sociale y déplore notamment le cynisme qui habite une partie de la population et de nos élus.
CYNISME
« C’est presque devenu une fierté pour certaines personnes de se dire cynique, dit-il, ce qui est tout à fait contre-productif pour l’avancement des choses. »
Ce cynisme, souvent alimenté par les médias, pousse parfois les politiciens à cacher leur véritable programme politique, affirme l’auteur.
« Le jour où tous les partis inviteront les Québécois à voter sur leurs propositions, plutôt qu’en se basant sur le dernier sondage Léger, ce jour-là, la politique va redevenir super-intéressante », plaide Jean-Martin Aussant.
Depuis qu’il a quitté Option nationale, Jean-Martin Aussant ne cache pas son souhait de revenir en politique un jour, quand ses jeunes enfants seront en âge de comprendre.
« C’est une possibilité très forte que je veuille retourner un jour en politique pour faire avancer les idées auxquelles je crois », affirme-t-il. Pour 2018, toutefois, « ce serait très difficile ».