Des appels d’offres retardés
Le ministère peine à obtenir des soumission pour le pont de l’île d’Orléans
QUÉBEC | Même si l’objectif est toujours de livrer le nouveau pont de l’île d’Orléans à temps pour 2024, le ministère des Transports peine à obtenir des soumissions et accuse du retard dans l’octroi de plusieurs mandats.
Selon ce qui avait été annoncé par Robert Poëti à l’époque où il était ministre des Transports, en 2015, l’étude d’impact environnemental devait commencer en 2016, mais l’appel d’offres n’a finalement été publié qu’en début d’année 2017.
La date limite pour la réception des soumissions a ensuite été reportée non pas une, mais trois fois.
Même si neuf propositions ont été reçues, il a fallu attendre jusqu’à la fin de l’été 2017 avant que le processus d’octroi du contrat soit complété. La firme Stantec Experts-conseils a finalement remporté la mise avec une offre de 136 255 $.
SIX MOIS POUR UN RAPPORT
Selon les documents d’appel d’offres, la firme dispose maintenant de six mois pour produire un rapport d’avant-projet, comprenant l’analyse des tracés considérés pour le nouveau pont, puis de six autres mois pour le rapport final.
Comme Stantec doit obligatoirement réaliser des inventaires sur le terrain au printemps et à l’automne, il serait étonnant que le rapport soit remis avant les prochaines élections générales, prévues à l’automne 2018.
D’autres appels d’offres ont aussi été retardés. Le cas le plus récent visait à trouver une firme capable de rédiger le volet « patrimoine » de l’étude d’impact environnemental.
La procédure pour ce « mandat d’accompagnement » a été lancée en janvier 2017. Trois soumissions ont été déposées, mais aucune n’a été retenue. L’appel d’offres a finalement été annulé le 24 août dernier, avant d’être relancé le 10 octobre. Seuls deux soumissionnaires se sont manifestés cette fois-ci.
DUR DE LOUER DES BARGES
Le ministère des Transports (MTQ) a aussi connu quelques difficultés pour louer des barges en vue de l’exécution de forages dans le cadre de travaux préparatoires.
Après un premier appel d’offres conclu par aucune réponse, le MTQ a repris l’exercice pour finalement « négocier à la baisse avec le seul soumissionnaire », soit Travaux Maritimes Océan.