Une saison mémorable
Je ne peux trouver d’autre qualificatif qu’incroyable pour décrire la saison 2017 du baseball majeur.
C’était la première fois depuis 1970 que deux équipes ayant remporté au moins 100 victoires s’affrontaient en série mondiale. Et ce n’était que la septième fois qu’une telle confrontation avait lieu dans l’histoire des majeures.
En 2016, la longue disette des Cubs a pris fin après 108 ans de malédiction, et cette année, les Astros ont goûté au champagne des séries pour la première fois de leur histoire, soit après avoir été la première équipe à se rendre dans cette série ultime comme représentants des deux ligues majeures.
DES VEDETTES MONTANTES
La saison 2017 nous a permis de découvrir le nouveau visage des vedettes montantes comme les Aaron Judge, Gary Sanchez, Charlie Blackmon et Cody Bellinger, pour ne nommer que ceux-là.
Pour la première fois depuis longtemps, aucun lanceur n’a signé 20 victoires. Toutefois, 25 frappeurs ont affiché une moyenne d’au moins ,300. Et ils ont réussi le nombre record de 6105 coups de circuit !
Il est évident que le baseball majeur ne procédera pas, dans l’avenir immédiat, à des changements radicaux, même si le commissaire n’a plus besoin de l’autorisation de l’Association des joueurs pour le faire.
LE CHRONOMÈTRE
Il est impérieux, si on peut accélérer le déroulement des matchs de façon réelle, de demander aux arbitres de forcer le frappeur à garder au moins un pied dans son rectangle au cours de sa présence.
Il faut abolir la perte de temps qu’entraîne l’ajustement des gants alors que le frappeur ne s’est même pas élancé.
Sans oublier qu’il faut limiter le nombre des visites du receveur ou des joueurs d’avant-champ au monticule entre deux lancers.
L’implantation d’un chronomètre dans les stades pour forcer un lanceur à effectuer un tir, lorsqu’il n’y a aucun coureur sur les buts, est impensable pour l’instant, bien qu’on l’utilise dans certaines ligues mineures.
Dans cinq ans peut-être, mais ce n’est pas pour demain.
Le baseball majeur doit sérieusement songer à limiter le nombre des joueurs admissibles pour les matchs du mois de septembre. Quitte à pouvoir compter sur une formation de 40 joueurs, une équipe devrait avoir le droit d’en utiliser seulement 30 dans une série dans le dernier mois de la saison. Avec souvent 16 ou 17 lanceurs à sa disposition, un gérant peut abuser de cette richesse pour apporter trop de changements durant un match.
UN SOUHAIT
Enfin, l’année 2017 ne pourrait se terminer sur une meilleure note que si l’on apprenait que le baseball majeur est prêt à déménager les Rays de Tampa Bay à Montréal.
Si jamais ce rêve devait se réaliser, il sera intéressant de voir le résultat de la consultation publique au sujet du financement de la construction d’un stade et il faudra aussi que les membres du consortium financier passent de la parole aux actes.
Comme on dit souvent, il faudra que les bottines suivent les babines.
Quant à vous, chers lecteurs, je veux vous remercier du fond du coeur d’avoir été, encore une fois, tout au long de la saison de baseball, fidèles à ce rendez-vous hebdomadaire.
Je souhaite de vous retrouver tous en bonne santé lorsque, pour la sixième année de suite, on ouvrira les portes du stade olympique pour voir les Blue Jays de Toronto affronter les Cards de St. Louis, les 26 et 27 mars.