Le Journal de Montreal

Conquête appréciée par Toro et Lacroix

- BENOÎT RIOUX

Au moment où les Astros de Houston ont remporté la récente Série mondiale, deux Québécois étaient particuliè­rement attentifs devant leur téléviseur : Abraham Toro et Jonathan Lacroix.

« C’était la première fois depuis que les Expos sont partis que je prenais vraiment pour une équipe », a admis Lacroix, qui a été un choix de 12e ronde des Astros lors du plus récent repêchage du baseball majeur.

« C’est sûr que c’est spécial de faire partie de l’organisati­on qui gagne la Série mondiale, a-t-il poursuivi, lorsque rencontré aux assises annuelles de Baseball Québec, le week-end dernier, au Château Mont-Saint-Anne. On voit que l’équipe se développe bien, qu’on a une chance de se rendre plus loin et de peut-être gagner. »

À propos de Lacroix, il n’a pas encore été en mesure de faire ses débuts avec les filiales des Astros, lui qui était aux prises avec une blessure à un pied au cours des derniers mois.

« J’ai vraiment hâte de commencer pour vrai, a-t-il mentionné. Cette année, j’ai seulement été dans la salle d’entraîneme­nt, à West Palm Beach. C’était long de rester là-bas sans jouer. Je vais retourner en Floride, en février, deux semaines avant le camp d’entraîneme­nt pour être prêt. »

UNE MOTIVATION

Concernant Toro, repêché au cinquième tour par les Astros en 2016, il a partagé la dernière saison entre les ValleyCats de Tri-City (au niveau A faible) et les River Bandits de Quad Cities (A). Celui qui fêtera ses 21 ans en décembre a notamment conservé une moyenne au bâton de ,292 avec Tri-City. En 69 parties au total, il a réussi 15 circuits pendant l’été.

« De voir l’organisati­on remporter la Série mondiale, c’est une motivation, a pour sa part observé Toro. Il n’y a pas beaucoup d’années, les Astros avaient perdu plus de 100 matchs (NDLR: 111 défaites en 2013). Ça démontre à quel point ils prennent soin des jeunes dans leur système.

« Les Astros sont parmi les tops au niveau technologi­que pour développer leurs joueurs, a-t-il avancé. Pour tout ce qui touche, par exemple, la science de l’élan au bâton. Moi, ça m’a vraiment aidé au cours de la dernière année. Ma priorité, c’était de frapper avec plus de puissance et j’ai réussi. »

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