Des retombées économiques de 84 M$ au Québec
Dans la tourmente depuis près d’un mois, le Groupe Juste pour rire a dévoilé hier une étude qui tombe à point pour lui. L’ensemble des activités québécoises de l’entreprise – festival, production télévisuelle, diffusion – aurait généré des retombées économiques de l’ordre de 84,4 M$ l’an dernier, selon la firme KPMG.
Commandé en juillet, soit bien avant que son fondateur Gilbert Rozon soit accusé d’agressions sexuelles par de nombreuses femmes, le rapport dresse le portrait des impacts économiques qu’ont le Festival et les autres divisions du Groupe Juste pour rire sur le Québec.
JPR À VENDRE
M. Rozon a depuis mis son entreprise en vente, alors qu’un collectif d’humoristes s’est désaffilié de l’organisation pour former son propre Festival du rire, toujours à Montréal. Cette décision aurait entraîné une chute importante de la valeur de vente potentielle de Juste pour rire.
Selon l’étude de KPMG, pas moins de 1411 emplois à temps plein seraient générés par JPR, et les retombées fiscales dont jouissent Ottawa et Québec s’élèveraient à environ 12 M$ par an.
UN FESTIVAL « MAJEUR »
Le Festival Juste pour rire, le volet le plus connu du groupe du même nom, générerait à lui seul près de 34 M$ en valeur ajoutée au PIB de la province, poursuit la firme.
« Le Festival engendre d’ailleurs 542 emplois équivalents temps plein, et retourne près de 6 M$ dans les coffres de l’État sous forme de retombées fiscales. C’est donc dire que l’événement est véritablement dans la ligue des trois plus puissants moteurs économiques de l’industrie événementielle du Québec », affirme Juste pour rire dans un communiqué.
Rappelons que le Groupe Juste pour rire et l’ensemble de ses activités sont à vendre depuis près de trois semaines, Gilbert Rozon ayant décidé de se départir de l’ensemble de ses actions, dans l’espoir de sauver l’empire du rire qu’il a fondé en 1983.