Le Journal de Montreal

Des retombées économique­s de 84 M$ au Québec

- PHILIPPE ORFALI

Dans la tourmente depuis près d’un mois, le Groupe Juste pour rire a dévoilé hier une étude qui tombe à point pour lui. L’ensemble des activités québécoise­s de l’entreprise – festival, production télévisuel­le, diffusion – aurait généré des retombées économique­s de l’ordre de 84,4 M$ l’an dernier, selon la firme KPMG.

Commandé en juillet, soit bien avant que son fondateur Gilbert Rozon soit accusé d’agressions sexuelles par de nombreuses femmes, le rapport dresse le portrait des impacts économique­s qu’ont le Festival et les autres divisions du Groupe Juste pour rire sur le Québec.

JPR À VENDRE

M. Rozon a depuis mis son entreprise en vente, alors qu’un collectif d’humoristes s’est désaffilié de l’organisati­on pour former son propre Festival du rire, toujours à Montréal. Cette décision aurait entraîné une chute importante de la valeur de vente potentiell­e de Juste pour rire.

Selon l’étude de KPMG, pas moins de 1411 emplois à temps plein seraient générés par JPR, et les retombées fiscales dont jouissent Ottawa et Québec s’élèveraien­t à environ 12 M$ par an.

UN FESTIVAL « MAJEUR »

Le Festival Juste pour rire, le volet le plus connu du groupe du même nom, générerait à lui seul près de 34 M$ en valeur ajoutée au PIB de la province, poursuit la firme.

« Le Festival engendre d’ailleurs 542 emplois équivalent­s temps plein, et retourne près de 6 M$ dans les coffres de l’État sous forme de retombées fiscales. C’est donc dire que l’événement est véritablem­ent dans la ligue des trois plus puissants moteurs économique­s de l’industrie événementi­elle du Québec », affirme Juste pour rire dans un communiqué.

Rappelons que le Groupe Juste pour rire et l’ensemble de ses activités sont à vendre depuis près de trois semaines, Gilbert Rozon ayant décidé de se départir de l’ensemble de ses actions, dans l’espoir de sauver l’empire du rire qu’il a fondé en 1983.

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