Kovalev, Stevenson et Bivol dans sa mire
En remportant un titre mondial samedi dernier, Artur Beterbiev a vu quelques portes intéressantes s’ouvrir devant lui.
On pourrait voir le nouveau champion IBF des mi-lourds dans une unification dès son prochain combat.
« Je suis prêt à affronter n’importe qui, a confirmé Beterbiev. Si on se dirige vers une unification, je n’ai pas de préférence entre Dmitry Bivol, Sergey Kovalev ou Adonis Stevenson. Mon objectif est d’unifier tous les titres. »
Depuis qu’il est revenu de la Californie, son entraîneur Marc Ramsay a commencé à tirer des plans.
« On va regarder avec attention la situation d’Artur à l’extérieur du gymnase (NDLR: procès avec GYM), a-t-il expliqué. J’ai déjà mis des noms sur la table afin d’évaluer nos options et les styles d’adversaires qu’on pourrait affronter.
« Je pense qu’il y a de belles choses qui s’en viennent. On va prendre notre temps, mais Artur est un gars de défis. Il veut qu’on lui amène les meilleurs gars disponibles. »
Dans un monde idéal, Beterbiev ne se battra pas plus de trois fois par année. Bien sûr, ça dépendra de son état de santé au fil de ses camps d’entraînement et de ses combats.
Sur le plan légal, il n’y a rien qui empêche le boxeur de 32 ans de se battre avant son procès.
« Il n’y a aucun obstacle pour le prochain combat d’Artur à ce niveau, a indiqué Me Karim Renno. Il est libre de se battre avec qui il veut et sur la carte qui lui convient. »
VIEILLE HISTOIRE AVEC KOVALEV
Depuis qu’il a amorcé sa carrière chez les professionnels, le nom de Beterbiev a souvent été associé à celui de Kovalev. Plusieurs amateurs rêvent du jour où ils croiseront le fer.
En plus de leurs habiletés exceptionnelles, les deux boxeurs entretiennent une grande rivalité depuis les rangs amateurs. Ils ne s’aiment pas du tout.
« Je n’entrerai pas dans une guerre verbale sur la place publique avec lui pour attirer son attention, a souligné Beterbiev. Par contre, Kovalev essaye de se rendre populaire avec des déclarations incendiaires.
« Il parle beaucoup, mais ce n’est pas mon style. Je n’entretiens pas de haine envers lui. Je respecte l’athlète pour ce qu’il a accompli, mais je ne peux pas l’évaluer comme personne. »