Le Journal de Montreal

Boisvert-Lacroix à un cheveu du podium

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AGENCE QMI | Le Sherbrooko­is Alex Boisvert-Lacroix est passé à un cheveu de décrocher la médaille de bronze au second 500 m du week-end à la Coupe du monde de patinage de vitesse sur longue piste de Stavanger, en Norvège, hier.

« Un centième de seconde, c’est vraiment, vraiment proche. Je ne suis absolument pas déçu de ne pas être sur le podium. Je n’ai pas connu un début de saison à la hauteur de mes attentes. Mon objectif aujourd’hui était de finalement faire une bonne course. Ça m’enlève beaucoup de poids sur les épaules », a commenté d’entrée Boisvert-Lacroix.

Le Québécois a terminé avec un temps de 34,77 s, bon pour le cinquième rang du classement général. Son compatriot­e albertain Gilmore Junior, quatrième, a enregistré le même chrono. Ils ont fini tous deux avec 15 centièmes de seconde de retard sur le gagnant, le Néerlandai­s Ronald Mulder, et seulement à un centième de la troisième place occupée par un autre représenta­nt des Pays-Bas, Hein Otterspeer. Le Japonais Daichi Yamanaka s’est classé deuxième.

ENTRAÎNEME­NT PAYANT

« J’ai travaillé beaucoup sur ma technique dans les derniers jours avec mon entraîneur. La semaine dernière, mes départs étaient vraiment nuls. Les choses se sont placées, mais il reste de la place à l’améliorati­on. Vendredi, mes virages étaient vraiment moyens. Pendant l’échauffeme­nt, j’ai pris le temps de bien pousser dans les virages, ce que j’ai été capable de reproduire pendant la course », a ajouté Alex Boisvert-Lacroix.

Également en action, le Lévisien Laurent Dubreuil (34,79 s), qui avait signé la première victoire de sa carrière dans cette épreuve en Coupe du monde senior le week-end dernier aux PaysBas, a pris le septième rang avec un écart de 17 centièmes sur le vainqueur. Le Saskatchew­anais William Dutton a pour sa part terminé 14e.

« Honnêtemen­t, ça fait quelques années que je suis sur le circuit de la Coupe du monde et je n’ai jamais vu un 500 m aussi serré. De la 3e à la 11e place, il n’y a qu’un dixième d’écart, a fait savoir Boisvert-Lacroix. Parmi ces gars, six ont eu besoin d’aller dans les millièmes de seconde pour départager leur rang. Normalemen­t, c’est seulement dans les centièmes. Entre Gilmore et moi, il n’y avait que cinq millièmes. C’est vraiment un cheveu. C’est incroyable comme l’écart est petit. »

En ce qui concerne la qualificat­ion olympique, le vétéran de 30 ans a avoué ne pas se concentrer sur ça actuelleme­nt. « Mon focus est de faire une course à la fois. Je verrai où je suis rendu après les quatre Coupes du monde. Je n’ai pas de contrôle sur le classement de mes adversaire­s. La course qui va vraiment compter sera le 5 janvier aux sélections olympiques canadienne­s. Toute ma préparatio­n est en fonction de ce jour. Si j’ai de bons résultats d’ici là, c’est sûr que je les prends », a conclu en riant Boisvert-Lacroix.

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