Le Journal de Montreal

P.K. attend le

Ken Hitchcock plaide pour la transparen­ce sur la nature exacte des blessures

- LOUIS BUTCHER

DALLAS | Haut du corps ou bas du corps, allez donc savoir la nature exacte d’une blessure subie par un joueur de hockey.

Ken Hitchcock n’y est pas allé par quatre chemins hier, à quelques heures de l’affronteme­nt contre le Canadien, quand il a été appelé à commenter cette pratique de non-transparen­ce utilisée dans la LNH.

« Cessons les cachotteri­es, s’est exclamé l’entraîneur en chef des Stars. Je pense que, collective­ment, nous détestons tous nous adonner à ce jeu. De notre côté, nous souhaitons faciliter le travail des journalist­es qui, de toute façon, deux heures plus tard, finissent toujours par avoir l’heure juste. Arrêtons cette danse. »

AGGRAVER UNE BLESSURE ?

Hitchcock n’achète pas cette théorie voulant que des joueurs adverses tentent de viser délibéréme­nt l’endroit où un adversaire s’est blessé dès qu’il revient au jeu.

« Personne ne pense de cette façon, a-t-il rétorqué. La meilleure chose à faire, c’est de dire la vérité. Notre philosophi­e, particuliè­rement dans un marché au sud comme le nôtre, c’est de faciliter les choses le plus possible à tous ceux qui s’intéressen­t à l’équipe. »

Hitchcock a voulu livrer un message clair que toutes les autres formations du circuit Bettman, dont le Canadien, devraient capter. Surtout quand ces propos proviennen­t du troisième entraîneur le plus victorieux dans l’histoire de la LNH (derrière Scotty Bowman et Joel Quennevill­e) et dont la place au Panthéon est assurée.

L’EXEMPLE DE METHOT

Par ses commentair­es, on s’imagine qu’il a pris de court son équipe de communicat­ion, dont les notes de presse d’avantmatch hier faisaient état de blessures au « haut du corps » pour Tyler Pitlick et Brett Ritchie, ainsi qu’au « bas du corps » pour Radek Faksa et Dan Hamhuis.

La veille, les Stars avaient toutefois annoncé que le nom de Marc Methot serait rayé de la formation pour une période de quatre à six semaines, après avoir subi une arthroscop­ie à un genou.

« UNE VICTOIRE EST UNE VICTOIRE »

L’important ce sont les deux points, peu importe le contexte. Alexander Radulov, qui a affronté son ancienne équipe pour la première fois hier soir, s’est montré exigeant envers lui-même quand il a affronté les journalist­es après la rencontre.

« Ce n’était pas mon meilleur match, mais une victoire est une victoire, a-t-il relaté. J’aurais souhaité contribuer davantage, mais j’ai raté quelques chances de marquer. »

L’attaquant russe a été l’un des sept joueurs des Stars utilisés pendant plus de 20 minutes dans cette victoire de 3 à 1. Il a failli marquer le but d’assurance en troisième période avant de participer à celui de Tyler Seguin, inscrit dans un filet désert en fin de match.

« Ça ne compte pas, a-t-il ajouté, quand la rondelle ne rentre pas. Heureuseme­nt, Tyler a fait le travail. Ce fut une victoire à l’arraché. Vous savez, ce n’est jamais facile de gagner dans cette ligue. »

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Charlie Lindgren a réalisé un arrêt avec la mitaine au premier vingt.

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