Guy Ouellette de retour au sein du caucus libéral
QUÉBEC | Près d’un mois après son arrestation par l’Unité permanente anticorruption (UPAC), le député de Chomedey, Guy Ouellette, a finalement pu réintégrer le caucus libéral.
La présidente du caucus libéral, Filomena Rotiroti, en a fait l’annonce devant les journalistes après avoir consulté les membres de son aile parlementaire. Elle s’est aussitôt rendue auprès du député de Chomedey pour lui confirmer la nouvelle.
« Je suis très heureux de retourner au caucus libéral », a réagi Guy Ouellette, au sortir d’une brève rencontre avec Mme Rotiroti et la whip en chef du gouvernement, Nicole Ménard.
En ce jour de mise à jour économique, le premier ministre a refusé de commenter le retour du député de Chomedey.
« C’est curieux, c’est à Carlos Leitao que je pense actuellement », a laissé tomber M. Couillard après la période des questions.
« Il avait quitté [au lendemain de son arrestation], puis il a décidé de revenir, alors on trouve que c’est correct », a indiqué, pour sa part, le leader parlementaire du gouvernement, Jean-Marc Fournier.
À SUIVRE POUR LA PRÉSIDENCE
Dans une missive envoyée au chef libéral hier matin, M. Ouellette réclamait sa « réintégration immédiate » non seulement au sein du caucus du PLQ, mais aussi à la présidence de la Commission des institutions, fonction qu’il occupait avant son arrestation par l’UPAC.
« Après avoir rencontré la présidente du caucus et après avoir rencontré ma whip, on va continuer à être en discussion pour la commission », s’est limité à dire M. Ouellette à ce sujet.
Les membres de la Commission des institutions devaient d’ailleurs choisir leur nouveau président, hier matin, mais leur réunion a été annulée peu de temps après que M. Ouellette eut envoyé sa lettre à M. Couillard.
UNE DENT CONTRE L’UPAC ?
M. Ouellette ne craint pas d’être en conflit d’intérêts advenant qu’il revienne à la présidence de la commission chargée d’étudier le projet de loi 157 concernant l’UPAC. « J’ai toujours été très objectif, s’est défendu le député de Chomedey […]. Je n’ai absolument aucune dent contre l’UPAC. »
Dans sa lettre au premier ministre, M. Ouellette qualifie toutefois son arrestation par l’UPAC survenue le 25 octobre dernier « d’injustifiée » et signale que, pour lui, « les dommages collatéraux sont énormes ».