Le Journal de Montreal

4 QUESTIONS MODE À

Francisco Randez

-

Quelle époque inspire votre style ?

Je suis très influencé par l’univers militaire. Ce style est à la fois fonctionne­l, sobre et intemporel. Les coupes sont belles et il n’y a pas de flafla. On peut reprendre certains articles, je pense entre autres aux manteaux et aux bottes, et j’aime les agencer à d’autres pièces pour recréer des looks monochrome­s et minimalist­es. De plus, j’ai un côté très organisé, méthodique et… militaire dans la vie. Cela me représente donc bien !

Comment est née l’idée de lancer votre gamme de sous-vêtements

Sir Edwards ?

J’ai voulu revisiter le premier vêtement que l’on enfile et qui est souvent laissé pour compte. Avec l’équipe de Everyday Sunday, j’ai fait une recherche de plusieurs mois pendant lesquels j’ai testé (porté, lavé, séché, etc.) plus de 25 sous-vêtements pour ne garder que les meilleures caractéris­tiques de chacun d’eux. Le Sir Edwards est un slip taillé dans une matière douce, dont la bande élastique en jacquard tient bien la taille et dont les finitions sans couture apparente et les zones d’aération stratégiqu­es ont été étudiées pour le confort. Le look est raffiné et soigné.

Quelle est votre associatio­n avec la griffe Sartorialt­o ?

Sartorialt­o est un peu comme ma deuxième garde-robe. C’est ici que je fais faire tous mes complets. J’ai découvert l’endroit en 2011 alors que je recherchai­s un tuxedo pour le mariage de ma soeur. Depuis, j’ai développé une belle amitié avec Maud et Marc Patrick et ils m’ont offert d’être l’ambassadeu­r de la maison.

Martin Patrick Chevalier, fondateur de Sartorialt­o, se joint à la conversati­on, « il est minutieux et porte beaucoup d’attention aux détails, deux qualités que nous recherchon­s dans le sur-mesure. Il aime les coupes classiques, mais nous lui proposons parfois quelque chose de nouveau. Surpris au départ par la couleur, ce complet mauve est devenu l’un de ses préférés ».

Parlez-moi de votre uniforme de Jiu-Jitsu ?

Dans l’art martial du Jiu-Jitsu, tu utilises le vêtement de ton adversaire pour le mettre au sol dans des positions de soumission. Il faut donc bien choisir ton kimono. Le modèle No 025 de Moya Brand est celui qui me fait le mieux. La coupe est ajustée (on ne veut pas avoir trop de tissu) et la matière est légère tout en étant résistante, trois qualités très importante­s. En plus, le look est beau, ce n’est pas une silhouette massive comme les kimonos de karaté.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada