Alex Harvey révélera sa vraie nature
La Sépaq en fait son ambassadeur pour les deux prochaines années
QUÉBEC | Alex Harvey projette le Québec sur la scène internationale grâce à ses résultats ; il vantera dorénavant l’immense terrain de jeu qu’offre sa nature en devenant ambassadeur de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq).
Ce partenariat entre la société d’État et le champion mondial de ski de fond doit être annoncé prochainement, mais Harvey a révélé malgré lui le secret en diffusant lundi sur son compte Twitter une photo de lui à l’entraînement à Davos, en Suisse. Sur son épaule droite, on y voit clairement le logo vert et blanc de la Sépaq.
Selon les informations obtenues par Le Journal, cette entente d’une durée de deux ans devient la première du genre dans l’histoire de la société qui gère notamment 26 parcs nationaux et 13 réserves fauniques.
« On a voulu en faire un ambassadeur parce qu’il incarne beaucoup les valeurs qu’on a à coeur. Il est une source d’inspiration, il est déterminé et passionné. C’est l’incarnation parfaite des saines habitudes de vie, puis du respect et de l’amour pour l’environnement, qui sont des valeurs cardinales pour nous. C’est un match parfait », nous explique le porte-parole de la Sépaq, Simon Boivin, qui qualifie la valeur de l’entente de « confidentielle ».
« ÇA CONNECTE AVEC MOI »
Harvey considère « flatteur » de voir cette entité parapublique lui demander de véhiculer son image en encourageant la fréquentation des territoires qu’elle exploite.
« Parfois, les gens connaissent plus les Alpes françaises que le mont Albert au Québec », soulève l’athlète de Saint-Ferréol, joint hier alors qu’il se dirigeait vers la Finlande en vue de la première Coupe du monde, vendredi.
« Il n’y a pas seulement l’aspect compétition qui compte pour moi, mais aussi la préoccupation pour la santé et l’activité physique. C’est pour ça que ça connecte bien avec moi. Quand tu te présentes au parc de la Jacques-Cartier, à l’Acropole des Draveurs ou au mont Albert, c’est pour aller y faire du hiking, du kayak, du canot, etc. Les gens n’ont pas le choix, ça devient un synonyme de faire de l’activité physique », dit-il.
TRANSITION
Promouvoir le plein air s’inscrit comme un naturel pour l’athlète de 29 ans, mais cet engagement avec la Sépaq rappelle aussi le regard qu’il porte vers sa retraite qu’il projette au printemps 2019.
« C’est le genre d’entente qui va nous permettre de réfléchir à la suite. Est-ce que ça peut ouvrir la porte à d’autres ententes du même genre pour son après-carrière ? On verra », observe son agent, Denis Villeneuve.
« Ça aide à prévoir une douce transition en continuant de promouvoir des causes qui me tiennent à coeur », affirme le skieur.