Le Journal de Montreal

Subban militerait pour le retrait du 79

- JEAN-FRANÇOIS CHAUMONT

NASHVILLE | À l’instar d’Alexeï Emelin, P.K. Subban a été surpris et attristé par le départ d’Andreï Markov de Montréal.

« Depuis que je regarde la LNH, j’ai toujours pensé à Markov dans l’uniforme du Canadien, a dit Subban dans un corridor du Bridgeston­e Arena. J’ai hâte de le voir prendre sa retraite. Je ne sais pas comment ça fonctionne pour retirer les numéros, mais parmi les joueurs avec lesquels j’ai joué, il serait le seul qui a eu une telle carrière et qui a été si bon durant si longtemps pour recevoir cet honneur. »

Markov n’accrochera pas ses patins avant la fin de la saison 2018-2019 puisqu’il a paraphé un contrat de deux saisons avec la formation de l’Ak Bars de Kazan dans la KHL.

Subban a gardé un bon contact avec son ancien coéquipier.

« Andreï connaît la réalité de notre sport et il est un profession­nel, a souligné l’Ontarien. Il a une famille avec lui en Russie. J’étais à son mariage cet été. Il commente mes photos sur Instagram. Je lui ai parlé il y a quelques jours et il veut que je lui envoie un livre de mon père. »

UN MENTOR

À ses jours à Montréal, Subban a plusieurs fois décrit Markov comme un professeur ou un grand frère pour lui. Il a encore une fois ressorti le même discours.

« Je m’ennuie de lui, il a eu un grand impact sur ma carrière. Quand je joue, j’essaie de reproduire ce qu’il aurait fait sur la glace. C’est difficile de ne plus le voir jouer, mais je suis content du temps que j’ai passé avec lui. »

Au mois de juillet dernier, Subban a tenté sans succès d’attirer Markov au Tennessee.

« Je l’ai appelé quand il était dans le processus de négociatio­ns. Je lui ai demandé s’il viendrait à Nashville. Markov a toujours voulu jouer avec le Canadien et rester là. Je sais qu’il doit être déçu de ne pas être là, mais il comprend la business. »

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