Le Journal de Montreal

Une saison qui modifie les habitudes

- ALAIN BERGERON

Équipe canadienne féminine

QUÉBEC | Les Jeux olympiques exercent un tel attrait qu’ils bousculent les emplois du temps chez les skieuses de l’équipe canadienne.

Si certaines ont pris des décisions strictemen­t sportives, Laurence St-Germain en a pris une académique. Après trois années en sciences informatiq­ues à l’Université du Vermont, l’athlète originaire de Saint-Ferréol a convenu de mettre ses études sur la glace pour une année afin d’augmenter ses chances de se qualifier pour les Jeux.

Son idée n’est pas vilaine jusqu’à présent si on se fie à son 17e rang au slalom de Levi, en Finlande, il y a deux semaines. Seule l’expériment­ée Marie-Michèle Gagnon (10e) a fait mieux qu’elle parmi les Canadienne­s.

« Je suis contente de ma décision. Je suis des cours en ligne, mais c’est plus relaxe. Je peux me concentrer sur le ski. Avec une blessure subie l’an dernier, j’ai encore quelques problèmes de genou et ça me donne du temps pour m’occuper de mon corps et voir à mes objectifs de me qualifier », explique l’athlète réfléchie.

MULTITÂCHE­S

Pour Marie-Michèle Gagnon, les courses de samedi et dimanche à Killington s’inscrivent dans un calendrier chargé, à se partager entre les épreuves techniques et de vitesse, conséquenc­e de sa volonté de miser sur le combiné pour viser une médaille aux Jeux de Pyeongchan­g.

Si elle se consacre ainsi dans le multitâche­s pour la première fois de sa carrière en Coupe du monde, elle croit en mesurer les effets seulement la saison prochaine.

« Pour l’instant, si je mets de l’emphase sur la vitesse, c’est parce que je veux me donner les meilleures chances pour une médaille aux Jeux. La saison suivante devrait aller encore mieux. C’est comme un pas dans la bonne direction », nous confiait-elle avant le début de sa saison.

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