Le Journal de Montreal

Il reconnaît avoir transporté des chèques

- ALEXANDRE ROBILLARD

Marcel Forget reconnaît avoir reçu des chèques de ses collègues investisse­urs et transmis en retour des certificat­s d’actionnair­es. Mais il se défend d’avoir agi comme courtier.

M. Forget dit s’être rendu « quatre ou cinq fois » chez Newtech à Blainville, durant la période de 1998 à 2003, pour régler des questions concernant ses propres investisse­ments.

À quelques occasions, il en profitait pour remettre des chèques de ses collègues, a-t-il expliqué mardi lors d’une rencontre à son bureau de Montréal en compagnie de la directrice des communicat­ions de l’UPAC. « C’est arrivé une ou deux fois que je sois allé avec quelques chèques peut-être, je ne m’en souviens pas. », dit celui qui précise n’avoir « pas fait un sou ».

Il lui est arrivé de rapporter des certificat­s de propriété à ses collègues actionnair­es.

« Quand j’allais pour les miens, j’ai ramené les miens et ceux qui étaient là. »

M. Forget, qui n’a « jamais eu le sentiment d’être un courtier », n’a pas voulu se prononcer sur la possibilit­é que ses activités aient contrevenu à la Loi sur les valeurs mobilières.

« Moi je dirais que non. Le chèque était au nom de l’entreprise et j’y allais [de toute façon] pour moi. »

IL NE LE REFERAIT PLUS

M. Forget nie avoir fait la promotion de Newtech auprès de ses collègues ou avoir agi comme vendeur. Il reconnaît qu’il parlait parfois de son investisse­ment dans l’entreprise, qu’il a finalement perdu comme les autres actionnair­es. « Quand on me posait des questions, je répondais. »

Avec le recul, le numéro deux de l’UPAC affirme qu’il n’accepterai­t plus des chèques de ses collègues.

« Avec les règlements qui existent, avec tout, je leur dirais de s’arranger avec leurs affaires. »

M. Forget a répété qu’il ne connaît pas l’investisse­ur controvers­é Marcel Pontbriand. Il nie également avoir accompagné Denis Lavoie à Beloeil pour l’achat d’actions. « C’est un mensonge, je n’ai pas été acheter d’actions avec Denis Lavoie. »

Il a indiqué qu’il n’avait pas mentionné ses investisse­ments dans Newtech au patron de l’UPAC Robert Lafrenière au moment de son embauche.

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