Il reconnaît avoir transporté des chèques
Marcel Forget reconnaît avoir reçu des chèques de ses collègues investisseurs et transmis en retour des certificats d’actionnaires. Mais il se défend d’avoir agi comme courtier.
M. Forget dit s’être rendu « quatre ou cinq fois » chez Newtech à Blainville, durant la période de 1998 à 2003, pour régler des questions concernant ses propres investissements.
À quelques occasions, il en profitait pour remettre des chèques de ses collègues, a-t-il expliqué mardi lors d’une rencontre à son bureau de Montréal en compagnie de la directrice des communications de l’UPAC. « C’est arrivé une ou deux fois que je sois allé avec quelques chèques peut-être, je ne m’en souviens pas. », dit celui qui précise n’avoir « pas fait un sou ».
Il lui est arrivé de rapporter des certificats de propriété à ses collègues actionnaires.
« Quand j’allais pour les miens, j’ai ramené les miens et ceux qui étaient là. »
M. Forget, qui n’a « jamais eu le sentiment d’être un courtier », n’a pas voulu se prononcer sur la possibilité que ses activités aient contrevenu à la Loi sur les valeurs mobilières.
« Moi je dirais que non. Le chèque était au nom de l’entreprise et j’y allais [de toute façon] pour moi. »
IL NE LE REFERAIT PLUS
M. Forget nie avoir fait la promotion de Newtech auprès de ses collègues ou avoir agi comme vendeur. Il reconnaît qu’il parlait parfois de son investissement dans l’entreprise, qu’il a finalement perdu comme les autres actionnaires. « Quand on me posait des questions, je répondais. »
Avec le recul, le numéro deux de l’UPAC affirme qu’il n’accepterait plus des chèques de ses collègues.
« Avec les règlements qui existent, avec tout, je leur dirais de s’arranger avec leurs affaires. »
M. Forget a répété qu’il ne connaît pas l’investisseur controversé Marcel Pontbriand. Il nie également avoir accompagné Denis Lavoie à Beloeil pour l’achat d’actions. « C’est un mensonge, je n’ai pas été acheter d’actions avec Denis Lavoie. »
Il a indiqué qu’il n’avait pas mentionné ses investissements dans Newtech au patron de l’UPAC Robert Lafrenière au moment de son embauche.