Le député Gerry Sklavounos demeure exclu du caucus libéral
QUÉBEC | Le député Gerry Sklavounos, qui a été visé par des allégations d’agression sexuelle, ne réintégrera pas le caucus libéral.
La whip en chef du gouvernement Couillard, Nicole Ménard, en a fait l’annonce, hier, après avoir rencontré le député au cours des derniers jours.
« Tout ce que je peux vous dire […], c’est que le statut de M. Sklavounos demeure inchangé », s’est contenté d’affirmer Mme Ménard lors d’une brève mêlée de presse.
L’éventuelle réintégration du député de Laurier-Dorion avait refait surface lorsque le premier ministre Philippe Couillard l’avait évoquée dans une entrevue radiophonique au FM93, à Québec, la semaine dernière.
M. Couillard avait signifié son intention de rencontrer le député montréalais, avec qui il devait « clarifier » des choses.
Le retour du député Guy Ouellet dans la formation libérale, survenu à la suite de son arrestation par l’Unité permanente anticorruption le 25 octobre, avait forcé M. Couillard à se positionner sur le cas du député Sklavounos.
Selon TVA Nouvelles, il a été soumis à la connaissance du gouvernement Couillard que M. Sklavounos aurait échangé des messages textes inappropriés avec une adolescente de 15 ans, il y a trois ans.
Mme Ménard a refusé de divulguer la nature des éléments qui lui ont été pré- sentés pour des raisons de confidentialité.
Le député de Laurier-Dorion avait été exclu du caucus libéral en octobre 2016, après avoir été visé par des allégations d’agression sexuelle sur une étudiante de l’Université Laval, Alice Paquet.
En février dernier, le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) décidait de ne pas porter d’accusation contre lui puisqu’« aucun acte criminel n’a été commis ».