Le régime de Pyongyang « détruit » en cas de guerre
Washington appelle tous les pays à couper les ponts
AFP | Les États-Unis appellent tous les pays à couper leurs relations diplomatiques et commerciales avec la Corée du Nord, a déclaré, hier, l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, en menaçant de « détruire complètement » le régime nord-coréen « en cas de guerre ».
Avec son dernier tir de missile intercontinental, la Corée du Nord « a choisi l’agression » plutôt qu’un processus pacifique. « Si la guerre vient, ne vous y trompez pas : le régime nord-coréen sera détruit complètement », a lancé la diplomate, lors d’une réunion du Conseil de sécurité convoquée en urgence sur le dossier nord-coréen.
« Il faut continuer à traiter la Corée du Nord comme un paria », a aussi réclamé Nikki Haley, en exhortant la Chine, premier partenaire économique de la Corée du Nord, à cesser toute livraison de pétrole au régime nord-coréen. Pyongyang continue « d’obtenir des produits dérivés du pétrole grâce à des transferts de navire à navire en mer », a dénoncé la diplomate américaine. Le dernier tir nord-coréen d’un missile intercontinental à une portée inédite constitue un camouflet pour Donald Trump, qui avait assuré que le développement de telles capacités « n’arriverait pas ». C’est « un jeune chien dérangé », a lancé hier le président américain en parlant de son homologue nord-coréen, Kim Jong-un.
NOUVELLES SANCTIONS
Peu après le tir du missile intercontinental nord-coréen, qui a atteint une altitude inédite, Washington avait annoncé vouloir de nouvelles sanctions internationales. Mais Nikki Haley n’a pas évoqué, lors de son intervention, la mise en chantier d’une nouvelle résolution de sanctions.
Washington a toutefois promis de nouvelles sanctions bilatérales hier.
De son côté, le Canada veut accueillir les chefs de la diplomatie d’une douzaine de pays, dont la Chine, pour aborder la menace posée par le dernier tir nordcoréen a déclaré hier la ministre des Affaires étrangères, Chrystia Freeland.