Marché Goodfood veut s’attaquer à l’Ouest canadien
Marché Goodfood fonce au Canada anglais. Le spécialiste montréalais des repas prêts à cuisiner ouvrira un centre de production et de distribution dans l’Ouest canadien d’ici le mois de juin 2018.
« On cherche à s’établir dans un emplacement stratégique pour bien desservir la Colombie-Britannique, l’Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba », a confirmé au Journal le chef de la direction de Marché Goodfood, Jonathan Ferrari.
Selon ce dernier, l’Ouest canadien représente un marché potentiel de 11 millions de consommateurs qui ne peuvent être ignorés.
Il faut dire que la dernière année n’a pas été de tout repos pour Marché Goodfood, qui a vu ses revenus exploser de 607 %.
Pour l’exercice 2017, Marché Goodfood a vu ses revenus atteindre 19,8 millions $ comparativement à 2,8 millions $ pour l’exercice 2016.
Le nombre d’abonnés actifs a atteint 31 000 en date du 31 août 2017, en hausse par rapport aux 3000 abonnés notés un an auparavant.
TOUJOURS PAS RENTABLE
L’entreprise dit profiter d’économies d’échelle qui lui permettent de réduire les coûts d’emballage, d’expédition et de nourriture, alors que ses coûts de marketing et d’administration sont en forte augmentation.
Car Marché Goodfood n’est toujours pas rentable. L’entreprise a enregistré une perte nette de 9,86 millions $ pour l’année financière 2017.
Les compétiteurs à Marché Goodfood sont aussi très présents. La québécoise Cook It a récemment annoncé un partenariat avec Couche-Tard, tout comme MissFresh avec Metro.
Rivale de Marché Goodfood, la torontoise Chefs Plate a annoncé hier qu’elle préparait son entrée en bourse prochainement.
35 % DES PARTS DE MARCHÉ
Malgré cette concurrence, Marché Goodfood dit détenir 35 % des parts de marché dans le secteur des paniers de repas préparés au pays.
À la Bourse de Toronto, le titre de Marché Goodfood (FOOD) a terminé hier en baisse d’un cent, à 1,99 $.