Le Journal de Montreal

Kubica dans l’attente

- LOUIS BUTCHER

L’examen est terminé pour Robert Kubica, qui a mis un terme, hier, à deux séances d’essais privés au circuit d’Abou Dhabi.

Le pilote polonais convoite le deuxième volant de l’écurie Williams et souhaite devenir l’an prochain le coéquipier du jeune pilote québécois Lance Stroll.

Cette deuxième journée aura permis aux décideurs de l’équipe britanniqu­e de tester les habiletés de Kubica à bord de la monoplace de l’année et d’évaluer ses aptitudes à rouler au rythme des autres pilotes qui ont aussi participé aux essais. Il avait testé une voiture datant de 2014 au cours des dernières semaines.

En entrevue sur divers sites spécialisé­s, Paddy Lowe, directeur technique exécutif, n’a pas voulu divulguer les résultats de Kubica, en spécifiant toutefois que le « revenant » s’était bien comporté.

Victime d’un grave accident en rallye il y a six ans, le pilote de 32 ans, candidat principal pour remplacer Felipe Massa en 2018, tente d’effectuer un retour en F1 après une longue absence. Sa terrible embardée a failli lui coûter son bras droit, dont les mouvements sont limités. Williams pourrait annoncer l’identité du nouveau titulaire aussi tôt que la semaine prochaine.

RETOUR « SYMBOLIQUE » D’ALFA ROMEO

Disparu du paysage de la F1 depuis 1987, le nom Alfa Romeo va refaire surface l’an prochain. La marque italienne, membre du Groupe Fiat, a annoncé qu’elle deviendra commandita­ire principale de l’écurie Sauber.

Une associatio­n logique puisque l’équipe suisse a des liens étroits avec Ferrari, une autre propriété de Fiat, qui lui fournit ses moteurs.

Si Sauber est considérée comme la pire équipe du plateau, ce nouveau partenaria­t pourrait lui permettre de quitter les bas fonds de la F1. La Scuderia a en effet confirmé qu’elle lui proposera des moteurs de nouvelle génération, ce qui n’était pas le cas cette année.

Les pilotes Giuseppe Farina et Juan Manuel Fangio ont procuré à Alfa Romeo les deux premiers championna­ts de l’histoire de la F1, en 1950 et 1951 respective­ment.

La dernière participat­ion de l’équipe italienne en F1, à titre d’écurie d’usine (avec ses pilotes Riccardo Patrese et Eddie Cheever), remonte à la fin de la saison 1985.

Au cours des deux années suivantes, avant de quitter la scène pour de bon fin 1987, elle s’était limitée à un rôle de motoriste pour la défunte écurie Osella.

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