Tape dans le dos
Si vous êtes cassé comme un clou, je comprends. Pas de problème. Sinon, pourquoi ne donneriez-vous pas un pourboire, si petit soit-il, au p’tit gars ou à la p’tite fille qui met vos achats dans les sacs à l’épicerie ? Pour vous, c’est rien ou très peu. Pour elle et lui, c’est un monde de différence.
Samedi avec mon frère Robert, à 21h00, nous allons chercher son fils, Elliot, 15 ans et qui, les jours de congé ou les week-ends, est un vénérable wrapper. Bon, comme d’habitude, je lui joue un tour me couchant sur la banquette arrière du pick-up. Comme tout bon ado, il dit qu’il le savait parce que son père n’avait pas la même attitude qu’à l’habitude. Ben oui. Jusqu’ici pas de surprise. Là, où je suis tombé en bas de ma gomme, c’est lorsque je lui ai demandé combien il avait fait en pourboires. Un grand total de un dollar en 6 heures de travail.
PETITE RÉCOMPENSE
J’ai grandi dans une épicerie, un hôtel et un dépanneur. Ensuite, j’ai eu deux restaurants. On comprend vite le principe. Il faut donner du service. Que ce soit le cas ou pas, il faut agir comme si le commerce nous appartenait et qu’on tenait mordicus à ce que le client revienne. Sans cette attitude, on est dans la mauvaise branche.
Et quand on est payé au salaire strict minimum, recevoir un petit clin d’oeil monétaire, c’est encourageant et ça fait du bien. Pour un jeune, c’est la démonstration importante que lorsqu’on en donne plus, ça rapporte.
Un p’tit gars ou une p’tite fille de 15, 16 ou 17 ans qui veut retrousser ses manches et travailler dans ce monde où il y a trop de fainéants, de voleurs et profiteurs, ça n’a pas de prix.
TOUT ET RIEN
√ Ce qui est suant c’est que le Père Noël a tout le crédit et nous, on a tout le débit. √ “Billets pour la messe de minuit à
donner.” (Coderre à sa nouvelle job) √ “Comme ça, on répond à la pelle ?”
(Un petit snowbird comique) √ “Un mono-rail Montréal-Québec. On va l’appeler notre train de banlieue.” (Régis le torse bombé) √ « J’ai hâte de me faire attacher les
deux pattes. » (La dinde sado-maso)
À DEMAIN
Message à Pacioretty. Si jamais t’as rien à faire, y a un match demain.