La femme de Luc Robitaille se joint aux femmes qui dénoncent Donald Trump
Il qualifie les allégations d’inconduite sexuelle à son endroit de « fake news » orchestrées par les démocrates
WASHINGTON | (AFP) Donald Trump a dénoncé hier les « histoires inventées » des femmes qui l’accusent de comportements sexuels déplacés, dont la femme de l’ex-hockeyeur québécois Luc Robitaille.
Stacia Robitaille, la femme de l’ex-vedette québécoise et légende des Kings de Los Angeles Luc Robitaille, a dénoncé publiquement sur Twitter des paroles déplacées que lui aurait dites le président américain Donald Trump.
L’incident se serait produit au Madison Square Garden de New York où Stacia Robitaille, Donald Trump et un homme qui l’accompagnait se seraient retrouvés dans un ascenseur. L’homme d’affaires lui aurait alors dit d’un ton agressif qu’elle rentrait à la maison avec lui ce soir-là.
« J’ai ri et lui ai expliqué que j’étais mariée à un Ranger [Luc Robitaille] », explique-telle dans son message.
Donald Trump lui aurait alors rétorqué qu’il pouvait lui garantir que sa fortune était plus grande que celle de son mari. Elle termine son message avec le mot-clic #ThisIsOurPresident (Il est notre président).
Mme Robitaille a ajouté dans un deuxième message qu’elle ne cherchait pas l’attention et qu’elle n’était pas une « libérale de gauche ».
TRUMP N’EST PLUS ÉPARGNÉ
Si, pendant plusieurs semaines, le mouvement #MeToo lancé après les révélations sur Harvey Weinstein a semblé épargner le locataire de la Maison-Blanche, la donne pourrait être en train de changer.
Trois femmes, qui avaient déjà mis en cause Donald Trump durant la campagne de 2016, se sont retrouvées ensemble lundi sur un plateau de télévision pour réclamer au Congrès l’ouverture d’une enquête sur le président des États-Unis.
EX-RÉCEPTIONNISTE
Rachel Crooks, ancienne réceptionniste à la Trump Tower de New York, a raconté comment, en 2005, alors qu’elle était âgée de 22 ans, le magnat de l’immobilier l’avait embrassée sans son consentement.
« J’étais choquée, anéantie », a-t-elle témoigné, expliquant s’être sentie « un peu menacée ».
Comme souvent, c’est via Twitter, et surnoms moqueurs à l’appui, que Donald Trump a lancé la riposte. « En dépit de milliers d’heures perdues et de millions de dollars gaspillés, les démocrates ont été incapables de démontrer la moindre collusion avec la Russie », a-t-il lancé.
« Du coup, ils se tournent vers les fausses accusations et les histoires inventées de femmes que je ne connais pas et/ou que je n’ai jamais rencontrées. FAKE NEWS! »
– Avec l’Agence QMI