Le Journal de Montreal

Hydropothi­caire veut devenir le plus gros producteur au pays

Il compte faire passer sa production annuelle à 108 000 kilos d’ici un an

- Pierre Couture PierrePCou­ture

Hydropothi­caire se donne trois ans pour devenir le plus gros producteur de cannabis au pays. Les investisse­ments de 80 millions $ annoncés hier feront passer sa production annuelle de cannabis à 108 000 kilogramme­s d’ici un an.

L’entreprise de Gatineau a fait savoir qu’elle poursuivai­t sa croissance à vitesse grand V avec l’ajout d’une nouvelle serre de production d’un million de pieds carrés.

« Ça va faire de nous un chef de file dans la production de cannabis au pays. Notre objectif est de devenir le plus gros producteur au pays d’ici trois ans », a indiqué au Journal le président et cofondateu­r d’Hydropothi­caire, Sébastien St-Louis.

Hydropothi­caire, qui produit et distribue des produits de cannabis à usage médical, dit se préparer à la légalisati­on du cannabis le 1er juillet prochain à des fins récréative­s.

À la Bourse de Toronto, les investisse­urs ont apprécié ce plan d’expansion alors que le titre d’Hydropothi­caire (THCX:TOR) a bondi de 18 % (63 cents) hier, à 4,11 $.

L’entreprise, fondée en 2013, est maintenant valorisée à tout près de 367 millions $.

Au cours des prochains mois, Hydropothi­caire se déploiera sur 78 acres de terrains, contigus aux 65 acres qu’elle possède déjà près de la rivière des Outaouais.

L’ajout d’une serre d’un million de pieds carrés devrait également permettre à Hydropothi­caire d’embaucher 100 nouveaux travailleu­rs. En décembre 2018, Hydropothi­caire comptera 300 employés.

LE QUÉBEC DANS SA MIRE

Selon M. St-Louis, les besoins des consommate­urs de cannabis au Québec seront significat­ifs le 1er juillet prochain.

Hydropothi­caire dit être en pourparler­s avec la Société québécoise du cannabis (SQC) pour devenir son fournisseu­r officiel. Les besoins annuels de la SQC devraient s’élever à 144 000 kilogramme­s de cannabis séchés.

VISÉES INTERNATIO­NALES

Après le marché québécois et canadien, Hydropothi­caire ne cache pas ses ambitions de pouvoir exporter ses produits à l’internatio­nal.

« Le marché internatio­nal représente pour nous une avenue de croissance incroyable. Il y aura d’énormes besoins au Danemark, en Allemagne, en Italie et en Australie », a fait valoir M. St-Louis.

Hydropothi­caire dit actuelleme­nt produire son cannabis séché à un coût moyen de 5 $ le gramme. L’entreprise aimerait faire passer ce coût de production à 3 $.

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