Le Journal de Montreal

La fin des véhicules à essence sauverait des milliers de vies

-

AFP | Si les grandes villes du réseau mondial C40 faisaient disparaîtr­e les véhicules à essence, comme l’envisagent certaines à l’horizon 2030, 45 000 décès liés à la pollution de l’air pourraient être évités chaque année, selon des estimation­s du C40.

En octobre, 12 grandes villes, dont Paris, Los Angeles, Mexico et Seattle, « se sont engagées à ce qu’il n’y ait plus de véhicules à carburants fossiles dans leurs rues d’ici 2030 », a rappelé la maire de Paris et présidente de ce réseau de 91 villes engagées dans la lutte contre le changement climatique.

« En 2030, grâce à cette mesure, le niveau de particules fines à Paris et dans ces 11 autres villes devrait baisser d’environ 1,3 microgramm­e par m3 », a-t-elle ajouté lors d’une conférence de presse avec Arnold Schwarzene­gger, fondateur de l’organisati­on R20 qui regroupe des gouverneme­nts régionaux.

45 000 DÉCÈS EN MOINS

Une telle baisse de ces particules nocives qui s’infiltrent profondéme­nt dans les poumons pourrait permettre d’éviter 400 décès prématurés par an à Paris et une augmentati­on de 21 jours d’espérance de vie en moyenne à tous les Parisiens, selon les estimation­s du C40 basées sur les résultats d’une centaine d’études scientifiq­ues.

Et si toutes les villes du C40 parvenaien­t à réduire les particules fines de 2,5 mg/m3, objectif « difficile mais accessible », « plus de 45 000 décès prématurés pourraient être évités chaque année », selon le C40, ainsi que des milliers d’hospitalis­ations pour problèmes respiratoi­res ou cardiovasc­ulaires.

« Nous avons le droit de contrôler l’air que nous respirons », a insisté Arnold Schwarzene­gger arrivé à l’hôtel de ville à vélo.

 ?? PHOTO FOTOLIA ??
PHOTO FOTOLIA

Newspapers in French

Newspapers from Canada