Plus de 228 M$ de contrats d’Hydro-Québec à GE Power
Ces ententes n’ont pAs emphChé l’AnnonCe de lA fermeture de l’usine de LA PrAirie
Plus de 228 millions é de ContrAts d’Hydro-QuéBeC ont été oCtroyés Ces Cinq dernières Années À GE Power qui A AnnonCé lA fermeture de son usine de LA PrAirie AveC 200 pertes d’emplois. Hydro-QuéBeC A Confirmé qu’elle entend toujours fAire AffAire AveC l’entreprise mAlgré sA déCision.
« Il faut garder en tête que les deux dernières années ont été particulièrement importantes parce qu’on a donné beaucoup de contrats pour le remplacement de disjoncteurs PK », s’est défendu Marc-Antoine Pouliot, porte-parole d’Hydro-Québec, pour justifier ces 228 millions $ en contrats.
M. Pouliot affirme que la société d’État savait que l’usine de La Prairie risquait de cesser ses activités. Il dit qu’Hydro-Québec a même devancé certains contrats d’un an pour bien garnir le carnet de commandes de GE Power afin de maintenir les emplois ici.
Hydro-Québec a cruellement besoin des disjoncteurs et sectionneurs fabriqués par l’usine de GE Power à La Prairie. Et la multinationale le sait bien. « Pour certaines gammes de produits, nous sommes le seul fabricant au Québec », a rappelé Caroline Kozik, porte-parole de la société américaine évaluée à près de 200 milliards $.
« ON N’A PAS LE CHOIX »
« On n’a pas le choix. Ce sont des équipements stratégiques pour nous. On doit absolument aller les chercher quelque part. On va malheureusement devoir aller les chercher à l’extérieur du Québec parce qu’ils ne seront plus fabriqués ici », déplore Marc-Antoine Pouliot d’Hydro-Québec.
Le matériel produit par l’usine de La Prairie a de bonnes chances d’être fabriqué en Amérique du Sud, en Europe ou aux États-Unis, a indiqué GE Power lundi au Journal.
Pour l’instant, Québec ne pense pas accorder une aide financière spéciale pour venir en aide aux travailleurs touchés. « On sait que l’entreprise fait affaire avec une firme externe pour le reclassement de ses employés », a confirmé Simon Laboissonnière, attaché du ministre de l’Emploi François Blais.
Rappelons que la multinationale américaine GE prévoit supprimer plus de 12 000 emplois dans sa division GE Power, soit près de 20 % des emplois dans ce segment de la société. Ces coupes font partie d’un plan de structuration d’un milliard $ US.