Washington accuse Pyongyang
WASHINGTON | (AFP) La Maison-Blanche a officiellement accusé hier la Corée du Nord d’être à l’origine de la cyberattaque « Wannacry » qui avait touché des dizaines de pays à travers le monde.
Début mai, cette attaque avait paralysé temporairement les services de santé britanniques, mais touché aussi des usines du constructeur automobile français Renault, la compagnie téléphonique espagnole Telefonica, ou encore la compagnie américaine de distribution des colis FedEx.
DÉMENTI
Le régime de Kim Jong-un a toujours démenti être à l’origine de cette attaque, qualifiant cette allégation de « tentative malveillante » pour renforcer les sanctions internationales à son encontre.
« Nous ne prononçons pas cette accusation à la légère, nous le faisons avec des preuves et avec nos partenaires », a déclaré le conseiller à la sécurité intérieure de Donald Trump, Tom Bossert, soulignant que le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et le Japon partageaient l’analyse américaine.
RANÇONS
L’exécutif américain n’a annoncé aucune mesure de rétorsion. Si les pirates informatiques avaient exigé des rançons de la part des utilisateurs, l’exécutif américain juge que ce n’était pas l’objectif central de l’attaque et estime que les sommes récoltées ont été limitées.