Le Journal de Montreal

Vanek n’a pas oublié Montréal

- JEAN-FRANÇOIS CHAUMONT

VANCOUVER | Thomas Vanek a déjà plus de 900 rencontres au compteur dans la LNH. Il a porté l’uniforme du Canadien pour seulement 18 rencontres à la fin de la saison 2013-2014 et il a joué 17 autres matchs lors du long parcours de l’équipe en séries cette année-là.

Pour Vanek, son passage avec le CH ne représente qu’une infime portion de sa carrière. Mais il en parle avec encore beaucoup de fierté.

« Mon séjour à Montréal est au sommet de mes expérience­s dans la LNH, a affirmé l’Autrichien de 33 ans en entrevue au Journal dans le vestiaire des Canucks au Rogers Arena. Le Canadien m’a toujours traité avec beaucoup de classe. Marc Bergevin était bon pour ma famille et moi. Ma famille était encore à Buffalo à ce moment. Le CH nous offrait de l’aide. Chaque fois qu’un joueur me pose une question sur Montréal, je réponds que c’était un très court séjour pour moi, mais je n’ai que de bons mots sur l’organisati­on et la ville.

« J’ai joué tellement souvent au Centre Bell dans l’uniforme des Sabres, mais je n’avais jamais été du bon côté, a-t-il continué. Je me souviendra­i toujours de mes jours avec le Canadien. Quand je serai vieux et à la retraite, je pourrai dire que je suis un ancien du Canadien. »

Bergevin avait acquis Vanek des Islanders de New York à la date limite des transactio­ns, en mars 2014, contre un choix de 2e tour à l’encan de 2014 et Sebastian Collberg, un ancien choix de 2e tour du Tricolore en 2012 qui n’a finalement jamais joué dans la LNH.

L’ÉQUIPE DE PRICE

À Vancouver depuis le début de la saison, Vanek garde encore un oeil sur le CH.

« Je suis surpris de voir le Canadien aussi bas au classement, a-t-il mentionné. J’aime regarder des matchs des autres équipes de la LNH. Comme je connais encore certains joueurs, je peux suivre Montréal. Mais le Canadien est un peu comme nous. Quand nous jouons bien, nous pouvons battre un peu tout le monde, mais quand nous jouons mal, nous devenons vulnérable­s et nous subissons des correction­s.

« Quand Carey (Price) est Carey, l’équipe a toujours une chance de gagner, a-t-il poursuivi. C’était la même histoire à mes jours à Montréal. Nous avions atteint la finale de l’Est contre les Rangers. Est-ce que c’était la meilleure équipe pour qui j’avais joué ? Je ne pense pas. Mais il y avait une bonne chimie au sein de l’équipe et Price rendait tous les joueurs meilleurs. Sans la blessure à Price, nous aurions pu gagner la coupe Stanley. »

Vanek a accepté un pacte d’un an et deux millions avec les Canucks avant la présente saison.

« Les Canucks ont de bons jeunes et nous pouvons nous battre pour une place en séries » , a-t-il précisé.

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