Elle cherche toujours un donneur
AGENCE QMI | Une mère de famille atteinte d’un rare cancer relance son appel à la population pour trouver un donneur de cellules souches qui pourrait lui sauver la vie.
MarieÉdith Boileau, mère de trois enfants, a appris à la fin août qu’elle est atteinte d’un lymphome anaplasique à cellule T, une rare forme de cancer des os.
La femme originaire d’Haïti réside en Abitibi-Témiscamingue, mais pour une deuxième fois en quelques mois, elle doit être hospitalisée à l’Hôpital du Sacré-Coeur, à Montréal.
QUESTION DE SURVIE
Il lui faut absolument un don de cellules souches pour survivre. En septembre, elle avait déjà lancé un appel à l’aide, mais aucun donneur compatible ne s’était manifesté.
La mère de famille tente le coup à nouveau, en espérant que cette fois-ci, on trouve la personne qui pourra lui sauver la vie.
« Moi, c’est ma vie qui est en jeu présentement, dit Mme Boileau. C’est important [de s’inscrire]. Comme je dis tout le temps, ce n’est pas juste ma vie, mais c’est les vies de tout le monde qui en ont besoin. »
SOUS-REPRÉSENTÉS
Mme Boileau admet que passer le temps des Fêtes loin de chez elle, dans un hôpital, est loin d’être intéressant.
« Je trouve ça difficile. Ils vont venir me voir sûrement, mais c’est difficile, loin d’eux autres. Noël, c’est important de passer ça en famille ou avec des amis que t’aimes. »
Elle implore la population de s’inscrire au registre des donneurs de cellules souches d’Héma-Québec.
On trouve présentement 65 000 personnes dans cette liste, mais seulement 0,4 % des inscrits font partie des communautés africaine ou antillaise.
Pour aider Marie-Édith Boileau, il faut absolument que le donneur provienne de ces communautés, qui sont d’ailleurs sous-représentées dans les statistiques d’Héma-Québec.