2017 a été marquée par la dénonciation
AGENCE QMI | La vague de dénonciations pour abus sexuels est l’événement médiatique qui a le plus marqué l’année 2017, à la suite des résultats d’un sondage mené auprès des responsables de l’information des médias de Québecor.
Cette vague de dénonciations a commencé à l’automne, aux États-Unis, et s’est propagée comme une traînée de poudre à travers le monde. Elle a pris entre autres la forme des mots-clics #MoiAussi (au Québec), #BalanceTonPorc (en France) et #MeToo (dans le monde anglophone), avec lesquels les victimes se sont manifestées sur les réseaux sociaux.
À Hollywood, les excès et les abus de pouvoir du producteur Harvey Weinstein envers les femmes étaient connus.
L’omerta régnait jusqu’à ce qu’un article du New York Times, paru début octobre, révèle l’ampleur des fautes de Weinstein.
LES CAS QUÉBÉCOIS
Le Québec n’y a pas échappé et les noms connus se sont succédé. Le milieu des arts a été particulièrement touché.
Gilbert Rozon, le fondateur du festival Juste pour rire, a été l’objet d’une dénonciation collective de la part d’un groupe de neuf femmes qui a accepté, à visage découvert, de raconter les abus sexuels dont elles auraient été victimes.
Des plaintes ont été déposées à la police, mais, jusqu’à maintenant, aucune accusation n’a été portée.
L’autre cas qui a fait grand bruit est celui d’Éric Salvail, qui, du jour au lendemain, est passé de la lumière à l’ombre, à la suite de révélations d’inconduites sexuelles commises sur une dizaine d’hommes. Malgré son mea culpa, l’animateur a perdu son émission de fin de soirée et a vendu les actions de sa maison de production.