Le Journal de Montreal

Psycho / Le Courrier Dans une de vos rubriques, le titre d’une lettre a attiré mon attention. Il s’agit de « La vie de couple n’est pas toujours rose » dans laquelle une femme faisait état du silence têtu de son mari quand elle voulait aborder certains a

- LOUISE DESCHÂTELE­TS louise.deschatele­ts@quebecorme­dia.com

Différence fondamenta­le entre l’homme et la femme

Je vous avoue sincèremen­t que je n’ai pas vu la nécessité de le faire étant donné que l’essentiel du propos tenait dans la difficulté qu’ont les hommes d’avoir des discussion­s sur leur intimité de couple avec leur compagne. J’aurais apprécié que vous me donniez votre opinion là-dessus pour, peut-être apprendre qu’en cette matière non plus, les hommes ne sont pas égaux, et que certains sont de nos jours plus en contact avec leurs émotions. Mais ce sera pour la prochaine fois.

Conseil d’une mère à une autre mère

Je m’adresse à « Mère esseulée mais mère quand même » qui vous a raconté comment elle en était arrivée à couper tout lien avec sa fille ingrate et à vivre avec cette réalité sans trop en souffrir. Comme elle affirme avoir transféré son affection sur un nouveau groupe d’amis qu’elle s’est fait, elle ne devrait pas se dire esseulée. Les amis ça remplace la famille croyez-en mon expérience.

Par contre je me demande pourquoi elle signe en spécifiant qu’elle est encore mère. Comme sa fille ne lui manifeste que du rejet, pourquoi de son côté tient-elle à demeurer la mère de sa fille? Faut-il être mère à tout prix? Même au prix de perdre sa dignité pour ça? Dans mon livre à moi, mieux vaut être libre d’enfant que prisonnier d’enfant quand celui-ci nous fait vivre l’enfer. Quand on a essayé tout ce qui était humainemen­t faisable pour se rapprocher d’un enfant et que ce dernier s’acharne à nous détruire, il faut accepter de lâcher prise. Qu’elle donne donc son amour à ceux autour d’elle qui le méritent. Ginette

Je ne pense pas qu’il soit aussi simple que ça de couper un lien de sang. Un lien physique ça se coupe toujours pour sa propre survie. Mais un lien de sang entre une mère et son enfant, en dépit du comporteme­nt de ce dernier, demeure permanent, comme attaché par un espoir jamais assouvi.

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