Mes voeux pour les chefs
L’année 2018 sera passionnante pour quiconque aime un tant soit peu la politique provinciale. Voici mes voeux de bonne année pour nos chefs politiques québécois.
PHILIPPE COUILLARD
Souhaitons au premier ministre d’avoir reçu en cadeau une caisse de boissons énergisantes. Le chef libéral manque parfois cruellement de conviction et de vigueur. Soyons toutefois honnêtes et reconnaissons que ce dernier a fort bien terminé l’année 2017. Il devra être plus constant pour tenter de persuader l’électorat de lui accorder un autre mandat.
JEAN-FRANÇOIS LISÉE
Le chef péquiste aura-t-il reçu une boussole de la part du père Noël ? Espérons-le, car le PQ tourne en rond et s’enlise de plus en plus. À moins de 10 mois de l’élection, il apparaît de moins en moins probable que les péquistes puissent former le gouvernement. Pire encore, le rôle d’opposition officielle pourrait bien leur échapper. Seul élément positif : s’il y a bien quelqu’un qui peut arriver à orchestrer une remontée, c’est Lisée. Sa réputation (surfaite ?) de stratège politique et sa détermination seront essentielles pour la suite des choses.
FRANÇOIS LEGAULT
Il a sûrement demandé une patte de lapin pour Noël. Vous savez, celles que l’on accroche sur son trousseau de clés pour porter chance ? Car il en aura bien besoin. Soyons francs, la bonne posture de la CAQ dans les intentions de vote n’est pas le résultat d’un engouement envers l’ancien ministre péquiste. Non, il y a la lassitude de la population envers le pouvoir libéral et le manque d’alternative. Legault devra impérativement se doter d’une équipe du tonnerre pour pallier son manque de charisme et de leadership. Reste que les probabilités de voir 2018 s’achever avec un premier gouvernement caquiste sont très bonnes.
GND/MANON MASSÉ
Souhaitons aux chefs solidaires d’avoir reçu en cadeau une calculatrice. Et une bonne dose de lucidité. Cela leur ferait le plus grand bien.