L’étonnant retour du SKI D’AUTREFOIS
Avant la mise en place des remonte-pentes ayant débuté dans les années 1930, les skieurs gravissaient une côte ou un flanc de montagne pour ensuite redescendre à vive allure. C’est le même principe que la randonnée alpine, un sport d’hiver en plein essor qu’on peut essayer en louant l’équipement.
Autrefois, si la plupart des skieurs empruntaient des sentiers en terrain tantôt plat tantôt ponctué de pentes, les plus aventuriers descendaient des flancs de montagne dans la neige vierge. La descente hors piste effectue justement un retour, à son tour.
OÙ ALLER ?
Parmi la vingtaine de sites montagneux où faire de la randonnée alpine, de la descente hors piste ou les deux, en voici quelques-uns à essayer.
Tremblant. Pas moins de 8 chemins d’ascension mènent au sommet. De là, on descend sur la piste de ski alpin de son choix. Une belle occasion de s’informer et de s’initier : le Festival Rando alpine Tremblant, du 2 au 4 février.
Mont Alta. Pour la location d’équipement et des conseils, sans oublier un droit de passage à cette ancienne station de ski de Val-David, un arrêt s’impose à la boutique Roc & Ride. On monte et on descend à même les pistes de ski alpin laissées à l’état sauvage.
Mont Orford. Des tracés d’ascension se trouvent non seulement sur les versants du domaine skiable, mais aussi au parc national (droits d’accès requis). On dévale la montagne sur les pistes damées. Location à la boutique Ski Vélo, au pied des pentes.
Parc national de la Jacques-Cartier. Du hors-piste à 30 minutes au nord de Québec. Un trajet de 100 mètres à pied ou en raquettes mène au secteur Belleau, une pente sauvage avec un dénivelé de 300 mètres. Vérifiez les conditions de neige avant le départ. À noter : le Festival hors-piste, le 24 février.