Les Tchèques réalisent un miracle

BUFFALO | La République tchèque a obtenu son laissez-passer pour la demifinale, et un affrontement face au Canada, en défaisant la Finlande 4-3 en tirs de barrage lors du premier match de quarts de finale de la journée. Et elle peut dire merci à son gardien de but Josef Korenar.

L’homme masqué tchèque a réalisé 51 arrêts pour aider les siens à l’emporter. Ils auront maintenant la chance de remporter une première médaille au Championnat mondial de hockey junior depuis qu’ils ont quitté Grand Forks avec le bronze au cou, en 2005.

« On n’était clairement pas la meilleure équipe sur la patinoire aujourd’hui [hier], a reconnu l’entraîneur tchèque Filip Pesan après la rencontre. Toutefois, on a eu le plus gros coeur. Les gars se sont battus du début à la fin. J’imagine que les miracles existent ! »

« Je crois qu’on voulait la victoire un peu plus que la Finlande », a quant à lui ajouté l’attaquant Martin Necas.

Le compagnon de trio de Necas, Filip Zadina, a de nouveau été l’un des meilleurs des siens avec deux buts pour porter sa fiche à cinq filets et six points dans le tournoi.

« C’est incroyable. On a mérité cette victoire. Je suis tellement content, c’est le plus beau moment de ma carrière de hockeyeur. »

AUTRE DÉCEPTION FINLANDAISE

Du côté finlandais, les mines étaient bien basses après la rencontre. Il s’agit d’un deuxième Championnat mondial junior fort décevant pour les Finlandais qui, en début de tournoi, étaient considérés parmi les favoris pour tout rafler. L’an dernier, ils avaient évité de justesse la relégation et remportant leur série au meilleur de trois face à la Lettonie.

« C’est très difficile. Je pense qu’on a joué un bon match, mais on n’a pas été en mesure d’exploiter nos chances. On a eu plusieurs chances de mettre la rondelle dans le filet. Les Tchèques ont continué à travailler et leur gardien a été excellent. Par contre, quand tu ne profites pas de tes chances, c’est ce qui se produit », a déploré l’entraîneur finlandais Jussi Ahokas.

Pour le défenseur Olli Juolevi, il serait injuste de juger du programme finlandais par les résultats des deux dernières années. Après tout, ils ont remporté l’or en 2014 et 2016 au Mondial junior.

« Je pense qu’on a bien joué. Quand tu lances 50 fois, tu devrais gagner. Ce n’est pas ce qui s’est produit aujourd’hui et c’est difficile à avaler.

« Je ne crois pas que le résultat soit révélateur de la force du programme finlandais. Ce n’est qu’un tournoi. Par contre, on avait la chance d’être bien meilleurs et de faire un plus long bout de chemin. »