Le Journal de Montreal

4 QUESTIONS MODE À Pénélope...

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Quand vous sentez-vous la plus belle ?

Quand j’ai un petit bronzage l’été ou encore quand je porte une pièce d’un nouveau designer. J’ai beaucoup de fierté à découvrir un « label » émergent et à encourager le travail des designers d’ici. Par exemple, aux Prix Gémeaux, j’avais choisi une robe d’Alexis, une jeune griffe mère-fille, et des boucles d’oreilles de la joaillière montréalai­se Bow Jewellery. Il m’arrive de faire appel à Markantoin­e, Xavier Laruelle, Eve Gravel, mais aussi Marie Saint Pierre et Denis Gagnon pour mes différents looks de gala, mais pour la vie de tous les jours.

Vous faites preuve d’audace dans vos looks, surtout à la télévision. Quelle est votre réaction aux commentair­es des médias et des internaute­s ?

Je reçois de grandes quantités de commentair­es et, au fil du temps, je me suis fait une carapace, je suis devenue insensible aux opinions. Tu n’as pas le choix, car on critique tout… mes coiffures, mes rides, mon poids, mes agencement­s, etc. J’ai appris cela tôt. Il y a plus de 14 ans, j’animais mon premier tapis rouge. Pour l’occasion, j’avais acheté une robe dorée sur la Plaza Saint-Hubert. Le lendemain, on ne parlait que de ma ligne de sous-vêtement qui était apparente à travers le mince tissu. C’était mon baptême de tapis rouge, là où on scrute et on fait une analyse microscopi­que de ton look ! J’adore toujours briser les codes. J’ai beaucoup de fun avec mes looks, et les gens ont le droit de s’exprimer. Par contre, je suis de plus en plus surprise de la violence des commentair­es en réaction à mes tenues. Ce qui me dérange maintenant, c’est comment c’est dit et l’intensité du message.

Devoir composer un look de gala est-il un plaisir ou un supplice ?

C’était un supplice jusqu’à ce que je forme mon équipe de rêve. Grâce à OIivia Leblanc, ma styliste, Richard Bouthillie­r, mon maquilleur, et Luc Gagnon, mon coiffeur, je suis aux anges. Je ferais volontiers autre chose des 3-4 heures de préparatif­s que nécessite la création d’un look de gala, mais quand je vois leur regard satisfait à la fin du processus, je suis très heureuse. Il faut dire aussi que j’assouvis le plaisir de me pomponner pour une occasion spéciale plus souvent qu’à mon tour en animant Les échangiste­s. J’enfile quelque 90 looks pendant l’année qui s’accompagne­nt chacun d’un maquillage et d’une coiffure particuliè­re !

Entre tenues de gala et looks d’animatrice, comment gérez-vous les grandes quantités de vêtements dans votre garde-robe ?

Je fais un grand ménage annuel. Je ne suis pas attachée aux biens matériels. Avant, j’offrais mes vêtements à des amies (qui pouvaient se les offrir), mais maintenant je pose un geste social et je donne tout à des oeuvres de charité, dont Le Chaînon ou encore la Fondation Véro & Louis. Je consomme beaucoup de vêtements. Une saison je tripe sur les chemises, la suivante, ce sont les pulls et ensuite les vestes. Je fais une rotation chaque année. Je garde les intemporel­les et les pièces que je sais qui seront d’usage, mais je donne le reste à des encans.

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