Beaucoup d’expérience
Rémi Garde a présenté son équipe d’entraîneurs hier et il a assemblé un personnel hautement qualifié, entièrement français et qui dégage sérénité et confiance.
Sur le banc, il comptera sur Maxence Flachez et Wilfried Nancy, seul survivant de la purge de l’automne dernier. Ils seront assistés par l’entraîneur des gardiens Joël Bats et le préparateur physique Robert Duverne.
Garde s’est entouré d’hommes à son image, mais surtout de personnes de confiance qui ont jalonné son parcours comme joueur et entraîneur puisqu’il a joué ou travaillé avec Flachez, Bats et Duverne. Quant à Nancy, il sert un peu d’élément de transition.
« Quand j’ai discuté avec Joey [Saputo], assez rapidement je lui ai indiqué que je voulais quelqu’un qui connaissait bien la MLS pour ne pas avoir à tout découvrir par moi-même, a expliqué Garde. Je voulais m’appuyer sur l’expertise de quelqu’un et la rencontre s’est bien déroulée sur le plan professionnel et humain. »
VIEUX COMPLICES
En Flachez, Bats et Duverne, Garde retrouve des complices de longue date qui ont tous une solide expérience européenne.
« Maxence, son CV parle de lui-même, a résumé Garde. Je compte sur son expertise avec les jeunes parce que les jeunes joueurs de l’Académie sont potentiellement importants pour nous.
« Joël et moi, on se connaît depuis 1989. C’est quelqu’un en qui j’ai une grande confiance et qui m’a beaucoup aidé pendant mon stage d’entraîneur à Lyon. J’avais envie de m’appuyer sur lui pour faire progresser nos gardiens.
« Robert a été avec moi à Lyon et à Aston Villa. Ses méthodes me conviennent et ont marché au plus haut niveau. »
Pour chacun des trois nouveaux venus, c’est l’appel du défi et la présence de garde qui les a attirés à Montréal. C’est surtout vrai pour Bats qui, à 61 ans, n’a plus grand-chose à prouver.
« Le dernier trophée que j’ai gagné en France, c’était avec Rémi Garde et je suis venu ici pour en gagner un autre de l’autre côté de l’océan.
« Mais c’est surtout de travailler dans un championnat qui progresse chaque année et je veux voir si je peux relever ce défi. C’est un peu comme recommencer de zéro. »
Quant à l’un des problèmes les plus criants de l’Impact au cours des dernières années, soit les phases arrêtées, Garde a insisté pour dire qu’il en prendra la responsabilité.
« C’est moi qui vais me pencher sur le problème des phases arrêtées. On a été avertis du fait qu’elles posaient problème dans le passé.
« C’est aussi un des objectifs dans le recrutement, mais on veut aussi les améliorer à l’entraînement. C’est aussi un baromètre de la confiance d’une équipe. »