Des intéressés pour les Pâtisseries de Gascogne
Un réputé chef pâtissier veut acheter les 7 commerces
De premiers acheteurs potentiels se manifestent, un peu plus d’une semaine après la spectaculaire faillite des Pâtisseries de Gascogne de Montréal.
Le chef pâtissier Christian Faure et l’entreprise portant son nom ont annoncé hier leur intérêt à racheter ce qu’il reste de l’entreprise fondée par Francis et Lucie Cabanes en 1952.
Située dans le Vieux-Montréal, la Maison Christian Faure offre depuis 2013 toutes sortes de pâtisseries et desserts, en plus de compter une école de pâtisserie de renom. Son propriétaire convoite d’acheter les sept commerces des Pâtisseries de Gascogne.
C’est pourquoi il a déposé hier une lettre d’intérêt au syndic de faillite responsable de la liquidation des Pâtisseries de Gascogne.
ÉVITER L’INDUSTRIEL
« Dans la droite lignée de Francis Cabanes à ses débuts, qui était un précurseur au Québec de la pâtisserie fine, Christian Faure depuis quatre ans s’emploie à développer une gamme de pâtisseries, synonyme de fraîcheur et de luxe tout en demeurant accessible à tous », fait valoir l’homme d’affaires dans un communiqué. « Nous ne pouvons qu’espérer que l’oeuvre de Francis Cabanes, fondateur des Pâtisseries de Gascogne aura toujours sa place à Montréal, et ne sera pas remplacée par une pâle copie industrielle. »
Les détails de l’offre faite au syndic n’ont pas été révélés.
Le Journal dévoilait jeudi que les fondateurs de l’entreprise familiale avaient été forcés de poursuivre leur propre fils, en novembre, afin de récupérer des sommes qui leur étaient dues.
Jean-Michel Cabanes, à qui avait été cédée l’entreprise il y a quelques années, a été poursuivi pour près de 1,9 M$ par ses parents, Francis et Lucie. Les membres de la famille en sont arrivés à une entente hors cour le 1er décembre.
Un peu plus d’un mois plus tard, les Pâtisseries de Gascogne fermaient abruptement leurs portes, laissant près de 200 personnes sans emploi. En plus des employés, de nombreux fournisseurs n’auraient pas été payés.