Le départ de Sears pourrait aider Jean Coutu
La fermeture imminente des magasins Sears au Québec pourrait donner un coup de pouce à Jean Coutu.
« Le départ de Sears pourrait nous aider, notamment du côté de la vente des produits cosmétiques », a indiqué hier le grand patron de Jean Coutu, François J. Coutu, lors d’une conférence avec les analystes.
M. Coutu a fait valoir que le secteur du commerce au détail et de la pharmacie demeurait très compétitif au Québec.
Au troisième trimestre, Jean Coutu a fait état de profits de 42,1 millions $, en baisse de 9,1 millions $ (-18 %) par rapport à la même période l’an dernier.
Manifestement, Jean Coutu attribue cette baisse des bénéfices à une diminution de la contribution de sa filiale Pro Doc au résultat net et à des dépenses cumulées de 8,5 M$ liées à l’entente de regroupement avec l’épicier Metro. Durant cette période, les revenus de Jean Coutu sont passés à 758,9 M$, en légère baisse comparativement à 763,7 M$ l’an dernier.
HAUSSE DES VENTES AU DÉTAIL
Sur une base d’établissements comparables, les ventes au détail du réseau PJC ont augmenté de 3,4 %, alors que celles de la section pharmaceutique ont progressé de 4 %. « Les ventes au détail du réseau ont connu une augmentation appréciable au troisième trimestre, et ce, en dépit d’un contexte réglementaire contraignant et d’un environnement très compétitif », a fait savoir le président et chef de la direction de Jean Coutu.
Au dernier trimestre, les ventes de médicaments génériques Pro Doc ont atteint 43 M$, en recul par rapport à 51,1 M$ au troisième trimestre de l’an dernier.
VENTE APPROUVÉE À 99,9 %
M. Coutu n’a d’ailleurs pas voulu discuter du projet de la vente de l’entreprise à l’épicier Metro pour 4,5 milliards $, alors que les autorités réglementaires n’ont toujours pas donné le feu vert à la transaction. Les actionnaires de Jean Coutu ont pour leur part entériné la transaction à 99,9 % lors d’un vote survenu en novembre dernier.