Trump passe le test cognitif de Montréal
Le président américain est en « excellente santé »
Les capacités cognitives de Donald Trump ont été évaluées vendredi et c’est grâce à un test élaboré à Montréal qu’on a pu déterminer qu’il n’y a « aucun signe d’un quelconque problème cognitif » chez le président américain.
Les médias du monde entier ont rapporté hier que l’homme a réussi l’« Évaluation cognitive de Montréal » en obtenant un résultat parfait de 30 sur 30 lorsque le médecin de la Maison-Blanche, Randy Jackson, a dressé le portrait d’un Donald Trump en « excellente santé ».
« C’est rassurant qu’il ait réussi ce test [...], mais ce n’est pas une évaluation psychiatrique complète, qui vient valider les capacités du président comme ses attributs psychologiques, sa personnalité et son jugement », prévient le neurologue Ziad Nasreddine, qui a conçu le test en 1996.
RECONNU INTERNATIONALEMENT
D’une durée de 10 à 12 minutes, l’examen connu sous le nom de « Montreal Cognitive Assessment (MoCA) » consiste en une série de tâches comme dessiner une horloge, identifiant les animaux et se souvenirs de différents mots. Il sert à déterminer si une personne souffre d’une légère déficience cognitive ou de l’apparition de la maladie d’Alzheimer.
Le neurologue affilié aux universités McGill et de Sherbrooke a expliqué au Journal que le test, reconnu internationalement depuis sa publication en 2005, a été utilisé dans 200 pays et en 60 langues et dialectes. Mais il n’était pas au courant qu’on s’en était servi pour Donald Trump.
« J’aurais bien aimé lui faire passer le test moi-même, blague le médecin d’origine libanaise, arrivé au Canada dans les années 1980. Ça prend tout de même une personne entraînée et certifiée pour analyser les résultats, ce n’est pas quelque chose qu’on peut faire nous-même. »
À LA DEMANDE DE TRUMP
Seul petit bémol dans le bilan de santé : le 45e président américain de l’histoire doit surveiller sa ligne et faire un peu plus d’exercice.
Le Dr Jackson, qui a également suivi Barack Obama, a précisé qu’il avait mené l’évaluation à la demande du président lui-même, soucieux de faire taire les spéculations sur sa capacité à gouverner.
Trump avait récemment assuré sur Twitter que ses « deux atouts » tout au long de sa vie avaient toujours été sa « stabilité mentale » et le fait d’être « très intelligent ». Il s’était à cette occasion autoqualifié de « génie stable ».