Payer son bus avec une carte de crédit
Payer son entrée de métro, d’autobus ou de train directement avec sa carte de crédit, c’est la possibilité que les sociétés de transport du Grand Montréal, de Québec et de Lévis étudient.
La Société de transport de Montréal (STM) cherche une solution clé en main pour permettre à un client d’utiliser sa carte de crédit ou débit pour payer son droit de passage.
Son projet se trouve dans une demande d’appel d’intérêt publiée sur le Système électronique d’appel d’offres du gouvernement du Québec (SEAO) et qui arrive à échéance aujourd’hui.
« Il ne s’agit pas d’un appel d’offres pouvant mener à l’octroi d’un contrat, mais plutôt d’un premier pas vers une étude de marché détaillée », a indiqué le conseiller corporatif aux affaires publiques de la STM, Philippe Déry.
« À la suite de cette étude de marché, ditil, les partenaires OPUS seront en mesure de préciser leurs orientations sur l’évolution du système OPUS. »
PAIEMENT MOBILE
Il faudra que la technologie puisse se jumeler à l’équipement de validation actuel rattaché au système Opus, inclure des règles de correspondance pour éviter de payer deux fois lors d’un même déplacement et tenir compte du meilleur tarif pour le client.
Aussi, elle devra offrir la possibilité de payer avec une carte dématérialisée, par exemple avec une application pour téléphone mobile.
C’est l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) qui a mandaté la STM pour étudier cette possibilité puisqu’elle a déjà une équipe dédiée au système de paiement OPUS.
L’ARTM chapeaute le transport en commun à Montréal, à Laval, à Longueuil ainsi que sur la couronne. Le Réseau de transport de la Capitale (Québec) et la Société de transport de Lévis sont aussi du dossier.
COMME À LAVAL ?
Le système choisi pourrait s’apparenter au projet pilote utilisé dans les autobus de la Société de transport de Laval, qui permet de payer avec sa carte de crédit sur certaines lignes, une première au pays.
« Il est toutefois trop tôt pour que nous puissions prendre une décision à ce sujet. Quoi qu’il en soit, il est clair que ce type de projet pilote et l’expérience vécue par la STL sont très positifs et nous aideront à proposer des solutions », a indiqué par courriel la porte-parole de l’ARTM, Fanie St-Pierre.
En 2015, la STM avait lancé Opus en ligne, un système permettant de recharger sa carte Opus par internet, moyennant l’achat d’un terminal ressemblant à un lecteur de disquette externe.