Le Journal de Montreal

4 QUESTIONS MODE À Caroline...

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Quatre questions mode à Caroline Néron

J’ai un faible pour plusieurs marques de Los Angeles. J’aime beaucoup le style de la côte Ouest. Le look est bohème, comme l’esprit de ma marque. Les pièces sont amples, les tissus sont fluides, les pièces sont travaillée­s de pierres et de cristaux et il y a beaucoup de couleurs. Lorsque je regarde ma garde-robe, je vois un côté très vivant. J’ai également plusieurs vestes qui viennent donner du punch à mes looks.

Mais jamais rien de structuré, plutôt des coupes kimono, des blousons, des vestes aux lignes arrondies… en paillettes, en satin, brodées, etc.

Quelle est votre couleur préférée ?

Le bleu est ma couleur préférée, ainsi que celle de mon mari. Lorsque l’on fait une soirée, la couleur accent est toujours le bleu. Quand je développe une collection, je dis toujours : « ça va être beau dans le bleu ». C’est devenu un running gag. On retrouve beaucoup de cette nuance dans ma garde-robe. L’été, j’enfile des pièces turquoise. L’automne et l’hiver, je porte plusieurs morceaux grèges, ma deuxième couleur préférée. C’est une teinte qui n’a que des qualités : elle se marie avec tout, elle est neutre sans être sévère et elle est belle partout. Je suis entouré de grège. Mon premier sofa était gris-beige, j’ai un manteau Mackage de cette couleur et même mon chien est grège !

La question s’impose, portez-vous exclusivem­ent des bijoux Caroline Néron ?

Oui, c’est sûr. Il faut être conséquent, sinon le consommate­ur ne comprendra pas, et ce, avec raison. Je porte tout ce que je crée, car j’aime tout ce que je produis et sur lequel j’appose mon nom. Je complète mes looks avec mes bijoux, mes lunettes, mes montres et mes sacs à main. Je me parfume avec Désinvolte, Diamant noir ou Pur Diamant. Je m’hydrate avec ma nouvelle collection de crèmes. D’ailleurs, je n’arrive pas à concevoir que certaines personnes ne portent pas de bijoux, ne serait-ce que des boucles d’oreilles ou une bague.

Avez-vous une anecdote cocasse liée à un vêtement ?

J’ai une histoire d’acte manqué. Réal (Bouclin) organisait une collecte de fonds chez lui et j’y étais invitée. En partant, j’ai oublié ma veste et je ne m’en suis rendu compte qu’une fois de retour à la maison. Je me sentais comme la fille qui avait fait exprès d’oublier quelque chose… j’étais vraiment gênée parce que c’était vraiment un oubli. Le lendemain, je lui ai écrit pour lui demander quand je pourrais envoyer un courrier récupérer ma veste. Il m’a répondu : « Je vais te l’apporter, cela nous donnera l’occasion de souper ensemble ». Nous avons mangé ensemble… et vous connaissez la suite !

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