Une amitié solide pour affronter les embûches
David Savard et Jack Johnson ont une saison en montagnes russes à Columbus
AGENCE QMI | Le défenseur québécois David Savard et son coéquipier Jack Johnson connaissent une saison en montagnes russes, à l’image des Blue Jackets de Columbus, mais les deux arrières se sont soutenus l’un l’autre pour traverser les embûches.
Ayant régulièrement joué ensemble par le passé, les difficultés de l’équipe ont forcé l’entraîneur-chef à séparer les deux hommes à quelques reprises depuis le début de la campagne. Savard a même été laissé de côté par son instructeur cette saison.
Johnson a pour sa part vu son temps de glace diminuer, perdant au passage sa place régulière sur le jeu de puissance. Malgré tout, les deux amis parviennent à s’en sortir et à affronter l’adversité en discutant de leurs problèmes.
« Nous en parlons ensemble lorsque nous ne jouons pas bien, a révélé Savard au site The Athletic vendredi. Nous parlons de tout. Évidemment, j’aimerais qu’il demeure avec l’équipe encore longtemps. Je crois que nous partageons une belle amitié. »
SE CHANGER LES IDÉES
Johnson a connu des moments particulièrement difficiles au cours des dernières années. Il a notamment eu à déclarer faillite en raison d’endettements, et doit verser la presque totalité de son salaire à ses créanciers jusqu’à la fin de son contrat actuel.
Ce sont les parents de l’athlète, Jack père et Tina Johnson, qui seraient à l’origine des déboires financiers de leur fils. Ceux-ci auraient pris le contrôle de ses finances et emprunté de grandes sommes d’argent à des taux d’intérêt élevés.
Tous ses ennuis ont d’ailleurs mené l’ancien des Kings de Los Angeles à réclamer une transaction cet automne, lui qui pourrait profiter de l’autonomie complète à la fin de la campagne.
SOUTIEN INDÉFECTIBLE
Quoi qu’il en soit, Savard a été d’un soutien indéfectible pour son coéquipier. Lorsque Savard est revenu au Québec avec sa famille après la dernière saison pour profiter de l’été, il a rapidement reçu un appel de Johnson. Les deux familles se sont ensuite réunies avant de revenir en Ohio pour le début de la saison.
« C’est un gars avec qui j’ai beaucoup de facilité à parler, a indiqué Johnson. J’aimerais penser que je suis toujours là pour lui. J’ai pu me fier à lui. C’est ce que font les partenaires l’un pour l’autre. »
« J’AI PU ME FIER À LUI. C’EST CE QUE FONT LES PARTENAIRES L’UN POUR L’AUTRE. » — Jack Johnson