La CAQ baisserait la taxe scolaire de 1,3 G $
SAINTE-ADÈLE | Sans l’abolir, la CAQ promet un taux unique de taxe scolaire pour l’ensemble du Québec, une réduction d’impôt de 1,37 milliard $.
« Un gouvernement de la CAQ va s’assurer que le taux de taxe scolaire soit le même dans les 17 régions du Québec, sur une période de 4 ans », a affirmé François Legault hier lors du point de presse de clôture du caucus présessionnel de son parti, à Sainte-Adèle.
M. Legault vient ainsi bonifier la proposition libérale d’uniformiser au taux le plus bas les taxes scolaires par région administrative.
Cette réforme remettait déjà 670 millions $ dans les poches des propriétaires. La mesure caquiste ajoute un 700 millions $, pour atteindre 1,37 milliard $.
« FAÇON DIFFÉRENTE »
Le chef caquiste revient par ailleurs sur une promesse électorale de 2014 : il proposait alors l’abolition de la taxe scolaire. Il indique aujourd’hui qu’il allégera le fardeau fiscal autrement dans de futures annonces.
« On veut remettre plus d’argent dans le portefeuille des familles, mais on va le faire d’une façon différente. »
À quelques mois des élections générales, il a aussi annoncé lundi que la CAQ mettrait en place une politique de dépistage et d’intervention précoce des problèmes de neuro-développement pour tous les enfants du Québec.
PAS DE COUPE
M. Legault affirme que malgré les baisses d’impôts, il n’a pas l’intention de couper dans les services. Pas question de « de réduire les budgets » en éducation. « Quand je regarde les derniers états financiers, le gouvernement du Québec a un surplus de 2,2 milliards », a-t-il lancé.
François Legault a qualifié la mesure libérale de « broche à foin » en raison d’importantes disparités régionales dans le taux de taxation.
Par exemple, au Saguenay et en Mauricie, il est trois fois plus élevé que dans les Laurentides et près de deux fois plus élevé qu’à Montréal.
La réalisation de cette promesse ferait économiser 520 $ par année aux propriétaires d’une résidence de 280000 $ au Saguenay par exemple.
M. Legault estime que sa proposition est juste, même si la valeur du marché immobilier diffère d’une région à l’autre et que la facture finale dépend de la valeur de la propriété.