Les Québécois célibataires ont peur de manquer d’argent à la retraite
AGENCE QMI | Une bonne partie des célibataires entrevoient leur retraite avec appréhension.
Près de la moitié (45 %) des Québécois célibataires de plus de 40 ans ont peur de vivre plus longtemps que leur épargne-retraite, révèlent les résultats d’un sondage commandé par la Banque TD.
Ils sont inquiets surtout par la hausse des frais de subsistance (36 % d’entre eux), par la croissance des frais de santé (35 %) et le manque de ressources pour les aînés (31 %).
« ANXIÉTÉ »
« Vivre seul à la retraite est de plus en plus courant, mais le haut niveau d’anxiété accompagnant cette tendance est particulièrement frappant », a souligné Martin Pépin, planificateur financier, Gestion de patrimoine TD, dans un communiqué diffusé hier.
« Les Québécois qui prévoient prendre leur retraite en solo, a-t-il ajouté, sont extrêmement préoccupés de ne pas savoir s’ils épargnent suffisamment pour payer l’éventail de coûts qu’ils devront assumer pendant leurs vieux jours. »
Le sondage de la banque indique aussi que les deux tiers (66 %) des Québécois célibataires de plus de 40 ans s’attendent à être seuls au moment de la retraite.
DÉSAVANTAGÉES
Bon nombre d’entre eux (36 %) croient que les personnes seules sont désavantagées par rapport aux couples quand il est question d’épargne-retraite. De façon générale, près de la moitié (43 %) des célibataires québécois disent avoir de la difficulté à mettre de l’argent de côté en vue de la retraite.
Pour apaiser les craintes des célibataires vis-à-vis l’avenir, la Banque TD leur recommande de bien planifier leurs vieux jours.
Ces données sont tirées d’un sondage réalisé à l’échelle du Canada auprès de 2500 personnes par Environics entre la fin du mois d’octobre et le début du mois de novembre.