Le Journal de Montreal

4 QUESTIONS MODE À Myriam...

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Vous êtes une fervente du « Fait à Montréal » et des marques d’ici. Parlez-m’en un peu ?

Les designers d’ici travaillen­t fort. Je sens le devoir de les encourager. Ils tripent et ils créent avec passion. J’ai un certain inconfort à acheter des articles qui sont faits à l’extérieur. Alors que moi, je travaille des textes, ils manipulent les tissus. Je fais l’effort du détour pour acheter local. C’est ma philosophi­e de vie. Il se fait de très belles choses au Québec et on me demande souvent : « Où as-tu trouvé ce morceau ? » J’ai une grande fierté de mentionner un designer d’ici.

Que répondez-vous à ceux qui pensent que les pièces de designers québécois sont plus chères ?

Sur le moment, il faut payer le prix, mais c’est un investisse­ment qui finit par ne pas coûter cher. J’ai acheté des pièces dans de grandes chaînes et à tout coup, la qualité n’y est pas et les articles ne durent pas. Je devais donc faire de nouveaux achats la saison suivante. Par contre, je pense, entre autres, à une robe Nadya Toto que j’ai payée 350 $ il y a de cela plusieurs années. Je reçois encore des commentair­es.

Si je répartis ce montant sur 10 ans, cela fait 35 $ par année, et ça, c’est pas cher ! C’est de la consommati­on durable.

Votre garde-robe est composée principale­ment de quel vêtement ?

Je me sens belle quand je me glisse dans une robe et c’est une promesse de confort lorsque j’enfile une combinaiso­n. Ma garde-robe déborde de robes et de combinaiso­ns, dont certaines que j’ai depuis des années. Je suis une fille fidèle à mes coups de coeur. Je ne consomme pas beaucoup, par contre j’accumule. Je porte sans pudeur la même pièce pendant cinq ans, puis je la tasse pour redécouvri­r une ancienne robe au fond de la garde-robe. Mes vêtements ont des lignes classiques, mais ils ont tous un petit quelque chose qui les sépare du lot. Ainsi je garde mes vêtements, car ils sont de qualité et ils perdurent dans le temps.

Comment décririez-vous votre style ?

Je ne sais pas si j’ai vraiment un style. Par contre, tout comme ma mère, je craque souvent pour des pièces originales. Dans ma vingtaine, je feuilletai­s des magazines à la recherche des tendances. Aujourd’hui, je préfère me rendre en boutique et essayer les morceaux qui m’intéressen­t. Je me laisse guider par les nouvelles créations des designers.

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